Thomas Joiner (2013) La théorie interpersonnelle du suicide

À la suite d’un suicide, les questions les plus troublantes sont invariablement celles auxquelles il est le plus difficile de répondre : Comment aurions-nous pu savoir ? Qu’aurions-nous pu faire ? Et toujours, inlassablement : Pourquoi ? Écrit par un psychologue clinicien dont la propre vie a été touchée par le suicide, le livre « why people die by suicide? »offre l’explication la plus claire jamais donnée des raisons pour lesquelles certaines personnes choisissent de mourir. S’appuyant sur de nombreuses données cliniques et épidémiologiques, ainsi que sur son expérience personnelle, Thomas Joiner apporte une compréhension globale à un comportement apparemment incompréhensible. Parmi les nombreuses personnes qui ont envisagé de se suicider, qui ont tenté de le faire ou qui sont mortes par suicide, il relève trois facteurs qui caractérisent les personnes les plus exposées au risque de mort : le sentiment d’être un fardeau pour les proches, le sentiment d’isolement et, ce qui fait froid dans le dos, la capacité acquise de se faire du mal. Joiner confronte sa théorie à divers faits tirés d’anecdotes cliniques, de l’histoire, de la littérature, de la culture populaire, de l’anthropologie, de l’épidémiologie, de la génétique et de la neurobiologie – des faits concernant les taux de suicide chez les hommes et les femmes, les hommes blancs et afro-américains, les anorexiques, les athlètes, les prostituées et les médecins, les membres de sectes, les fans de sport et les citoyens de nations en crise. Le résultat est l’explication la plus cohérente et la plus convaincante jamais donnée du pourquoi et du comment les gens surmontent l’instinct le plus fort de la vie, l’auto-préservation. L’ouvrage de Joiner donne un sens à l’ensemble déconcertant de statistiques et d’histoires entourant le comportement suicidaire ; en même temps, il offre un aperçu, des conseils et des informations essentielles à toute personne dont la vie a été affectée par le suicide. (Enregistrement de la base de données PsycINFO (c) 2016 APA, tous droits réservés)

Joiner, T. (2005). Why people die by suicide. Harvard University Press.

Guides de la série « 13 Reasons Why » pour amorcer la discussion parents/enfants

Les acteurs de 13 Reasons Why évoquent le harcèlement et les nombreuses formes qu’il peut prendre. Ces six vidéos abordent les sujets difficiles de la série et expliquent où trouver des informations si vous avez besoin d’aide. Si vous-même ou l’un de vos proches souhaitez consulter des ressources de gestion de crise, rendez-vous sur le site http://www.13ReasonsWhy.info

French-13-Reasons-Why-Guide-de-discussion

French-13-Reasons-Why-Guide-de-discussion


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La détresse sous-estimée des Canadiens endeuillés par le suicide

La détresse sous-estimée des Canadiens endeuillés par le suicide

Selon l’OMS, une dizaine de personnes est profondément touchée par chaque suicide. Cela signifie que 40 000 Canadiens et 10 000 Québécois sont affectés par le suicide chaque année.

Retrouvez l’intégralité de cet article ici

Victoria Carmichael Gestionnaire du Groupe de recherche et d’intérêt en psychiatrie sociale (SPRING) à l’Institut Douglas 

Les survivants doivent souvent porter ce qu'on appelle le «deuil par suicide», une forme particulière de deuil et d'adaptation après le décès d'un membre de la famille, d'un ami ou d'un contact étroit.

Les survivants doivent souvent porter ce qu’on appelle le «deuil par suicide», une forme particulière de deuil et d’adaptation après le décès d’un membre de la famille, d’un ami ou d’un contact étroit.

Le suicide demeure un grave problème de santé publique au Canada et au Québec. Près de 4000 Canadiens décèdent par suicide chaque année, dont le tiers est survenu au Québec. Malheureusement, pour chaque suicide complété, il y a beaucoup plus de personnes qui en sont touchées.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une dizaine de personnes sont profondément touchées par chaque suicide, également appelées «survivants au suicide». Cela signifie que 40 000 Canadiens et 10 000 Québécois sont profondément touchés par le suicide chaque année.

Les survivants doivent souvent porter ce qu’on appelle le «deuil par suicide», une forme particulière de deuil et d’adaptation après le décès d’un membre de la famille, d’un ami ou d’un contact étroit.

De nombreuses recherches ont été menées sur le deuil par suicide dans différents groupes, y compris les conjoints, les parents et les frères et sœurs. Fait important, cette recherche montre que le deuil par suicide est associé à de nombreux effets négatifs sur la santé mentale, à des problèmes de santé physique comme la cirrhose et les problèmes de sommeil, au mauvais fonctionnement scolaire et professionnel et à des retards dans l’accès aux services et soutiens.

Des risques plus importants pour certains groupes

Certains groupes sont plus à risque d’avoir des problèmes de santé mentale, notamment le suicide. En effet, les partenaires et les conjoints de personnes suicidées sont particulièrement à risque par rapport à d’autres groupes, en particulier les hommes qui sont également moins susceptibles de demander de l’aide. De plus, les recherches indiquent que les mères qui ont perdu un enfant par suicide courent un plus grand risque de suicide que les pères.

Ces résultats psychologiques, sociaux et de santé négatifs ont amené certains chercheurs à s’interroger sur pourquoi cette forme de deuil est associée à un si mauvais bien-être et à un si mauvais fonctionnement. L’une des explications concerne la nature du suicide; en particulier, le fait que ces décès, d’une manière générale, sont plus traumatisants en raison de leur nature souvent inattendue et violente.

La stigmatisation est une autre explication. La stigmatisation se divise souvent en deux grandes catégories: la stigmatisation externe, ou les opinions stigmatisantes du grand public, et la stigmatisation interne, ou la honte et la discrimination ressenties par les personnes touchées.

Les stigmatisations

Des études montrent qu’il existe des niveaux élevés de stigmatisation externe à l’égard des familles des victimes de suicide. Les personnes en deuil par suicide signalent également des niveaux élevés d’autostigmatisation, ce qui peut mener à l’isolement, à la honte et à des sentiments de rejet. Notamment, la stigmatisation perçue, ou la conscience subjective des opinions stigmatisantes des autres, a été provisoirement liée aux taux élevés de suicide observés chez les adultes endeuillés par le suicide.

Les taux de suicide au Canada ont augmenté dans divers groupes démographiques, plus particulièrement chez les femmes et les jeunes.

L’expérience du deuil suite à un suicide exige donc une plus grande attention de la part des décideurs et des fournisseurs de soins de santé, surtout à la lumière des tendances actuelles en matière de suicide et des changements sociaux. En fait, les taux de suicide au Canada ont augmenté dans divers groupes démographiques, plus particulièrement chez les femmes et les jeunes.

De même, notre société connaît des changements sociaux rapides qui peuvent aggraver les expériences de suicide des personnes endeuillées. D’éminents sociologues ont souligné que notre société est devenue de plus en plus individualiste, avec moins de mariages, plus de divorces et un plus grand nombre de personnes vivant seules. Cette individualisation peut présenter des défis uniques pour les personnes endeuillées par suicide, en particulier les personnes âgées et les adolescents qui connaissent des taux élevés de solitude.

Les progrès technologiques récents peuvent également augmenter le nombre de personnes touchées par le suicide. La recherche empirique suggère que le nombre de personnes exposées au suicide est significativement plus élevé que l’estimation de l’OMS. En effet, une étude a révélé qu’environ 135 d’entre elles sont exposées à chaque suicide (ils connaissaient la personne décédée), dont six connaissent un bouleversement majeur dans leur vie quotidienne et 26 ont besoin de soutien ou de services.

L’impact des réseaux sociaux a tendance à être beaucoup plus important que la vie réelle. Ainsi, Internet et les médias sociaux peuvent augmenter le nombre de personnes exposées au suicide, bien que ces communautés en ligne peuvent aussi transformer l’expérience généralement négative du deuil par suicide en une expérience plus positive et partagée. Certains peuvent partager leur deuil en ligne pour faire face à leur perte, tandis que d’autres peuvent créer un mémorial en ligne pour quelqu’un qui est décédé par suicide, comme une forme de deuil collectif, par exemple.

Les résultats sociaux et de santé négatifs, associés au deuil à la suite d’un suicide, et conjugués à l’augmentation des taux de suicide et à des changements sociétaux, signifient que nous devons accorder une plus grande attention au bien-être des Canadiens endeuillés par le suicide. Nous avons tous un rôle à jouer pour soutenir et protéger les vulnérables de la société.

Êtes-vous dans une situation de crise? Vous avez besoin d’aide? Si vous êtes au Canada, trouvez des références web et des lignes téléphoniques ouvertes 24h par jour, dans votre province en cliquant sur ce lien.

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Monique SEGUIN (2014) Peut-on faire dévier les trajectoires suicidaires? (TEDxGatineau )

Docteure en psychologie, Monique Séguin est professeure au département de psychologie et psychoéducation de l’Université du Québec en Outaouais. Elle est chercheure au Groupe McGill d’études sur le suicide, et chercheure au Réseau québécois de recherche sur le suicide, la dépression et les troubles associés. Elle s’intéresse aux trajectoires de vie de personnes suicidaires. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur la crise suicidaire. Elle a été invitée en tant qu’experte à une conférence de consensus sur la crise suicidaire dirigée par la Fédération Française de Psychiatrie. À la demande de la Direction Générale de la Santé en France, elle a formé un réseau de formateurs à l’intervention de crise suicidaire. Elle s’intéresse également au deuil à la suite d’un suicide, et a développé une expertise en postvention en milieu scolaire qui a fait un consensus auprès des intervenants du Québec. Une communauté de pratiques en regard des interventions suite au deuil par suicide est née au Québec en est issue. Monique Séguin a reçu le Prix de la recherche décerné par l’Association Canadienne pour la Prévention du Suicide, et un prix d’excellence de l’Association Québécoise de Prévention du Suicide, en reconnaissance de ses travaux de recherche sur le suicide. Son message, « Nous connaissons tous, de près ou de loin, une personne qui a pu avoir des conduites suicidaires. C’est la raison pour laquelle il me semble important de sensibiliser la population au fait que le suicide est un problème social. La réponse qui permettrait de diminuer la souffrance de ceux qui pensent au suicide doit venir de chacun d’entre nous, car la prévention du suicide, ça nous concerne tous. »

In the spirit of ideas worth spreading, TEDx is a program of local, self-organized events that bring people together to share a TED-like experience. At a TEDx event, TEDTalks video and live speakers combine to spark deep discussion and connection in a small group. These local, self-organized events are branded TEDx, where x = independently organized TED event. The TED Conference provides general guidance for the TEDx program, but individual TEDx events are self-organized.* (*Subject to certain rules and regulations)

Échelle d’intentionnalité suicidaire de Beck (Traduction JB Garré, 2012)

SIS Suicide Intent Scale (A.T. BECK 1974)
Hétéro-évaluation Applicable aux suicidants (12 items)

La Suicide Intent Scale (SIS) mise au point par A.T. BECK en 1974 est la seule échelle qui ne s’intéresse qu’à l’évaluation de la tentative de suicide qui vient d’avoir lieu. Elle répond aux recommandations professionnelles Prise en charge hospitalière des adolescents et des jeunes adultes après une tentative de suicide (ANAES, novembre 1998). Il s’agit d’un hétéro-questionnaire applicable aux suicidants et qui sert à évaluer l’intensité du désir de mort du patient au moment de sa tentative de suicide. Elle a une valeur prédictive du risque de suicide abouti ultérieur (mais non du risque de nouvelle tentative de suicide). La version initiale a été élaborée par A.T. BECK en 1974 et comporte 20 questions, divisée en 3 sections. Elle a été revue par D. W. PIERCE en 1977, qui en a fait une version à 12 questions, divisée en 3 sections :

  • Les circonstances de la tentative de suicide (6 questions)
  • Les propos rapportés par le patient (self report) (4 questions)
  • Deux questions sur la létalité évaluée par le médecin

Le score total d’intentionnalité suicidaire est la somme des 12 questions. Il varie de 0 à 25 :

  • Intentionnalité faible 0 – 3
  • Intentionnalité moyenne 4 – 10
  • Intentionnalité élevée 11 -25

Cette échelle a également l’intérêt sémiologique de structurer l’entretien avec le suicidant.

Références bibliographiques :
BECK A.T.,SCHUYLER D., HERMAN I., Development of Suicidal Intent Scales, in Beck A.T., Resnik H.L.P., Lettier A.J. (eds) : The Prediction of Suicide, 1974, Bowie, Maryland, Charles Press Publishing.
PIERCE D.W., The predictive validation of a suicide intent scale : A five year follow-up, Brit. J. Psychiat., 1981, 139, 391-396.
Prise en charge hospitalière des adolescents et des jeunes adultes après une tentative de suicide. ANAES, novembre 1998, Recommandations Professionnelles.

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Nom :                                                                                        Date :
Prénom :                                                                                  Date de naissance :

Examinateur :

Score :

SCORE   /    INTENTIONNALITÉ

  • 0 à 3: Intentionnalité faible
  • 4 à 10: Intentionnalité moyenne
  • 11 à 25: Intentionnalité forte

I : CIRCONSTANCES OBJECTIVES LIÉES A LA TENTATIVE DE SUICIDE

1 – Isolement

  • Quelqu-un de présent : 0
  • Une personne est proche ou en contact visuel ou vocal (téléphone par exemple) : 1
  • Isolement total (personne à proximité, pas de contact visuel ou vocal : 2

2 – Moment choisi

  • Intervention probable : 0
  • Intervention improbable : 1
  • Intervention très improbable : 2

3 – Précautions prises contre la découverte et/ou l’intervention d’autrui

  • Aucune précaution prise : 0
  • Précautions passives (telles qu’éviter les autres sans empêcher leur intervention : Seul dans sa chambre, porte non fermée à clé) : 1
  • Précautions actives (porte fermée à clé…) : 2

4 – Appel à l’aide pendant ou après la tentative

  • a averti de son geste, une personne pouvant le secourir : 0
  • A contacté quelqu’un sans l’avertir spécialement de son geste : 1
  • N’a contacté ou averti personne : 2

5 – Dispositions anticipant la mort (actes préparatoires, par exemple : Testament, cadeaux, assurance vie…)

  • Aucune : 0
  • A pris quelques dispositions ou a pensé les prendre : 1
  • A pris toutes ses dispositions ou a fait des plans définitifs : 2

6 – Lettre d’adieu

  • Pas de lettre : 0
  • Lettre écrite mais déchirée ou jetée : 1
  • Présence d’une lettre : 2

II – PROPOS RAPPORTES PAR LE PATIENT

1 – Appréciation de la létalité du geste par le patient

  • Pensait que son geste ne le tuerait pas : 0
  • N’était pas sûr que son geste le tuerait : 1
  • Était sûr que son geste le tuerait : 2

2 – Intention de mort

  • Ne voulait pas mourir : 0
  • Incertain ou mélange des 2 : 1
  • Voulait mourir : 2

3 – Préméditation

  • Aucune, geste impulsif : 0
  • Suicide envisagé moins d’une heure avant la tentative : 1
  • Suicide envisagé moins d’un jour avant la tentative : 2
  • Suicide envisagé plus d’un jour après la tentative : 3

4 – Position actuelle vis-à-vis de la tentative

  • Patient heureux de s’en être sorti :0
  • Patient incertain ou mélange des 2 : 1
  • Patient désolé d’avoir survécu : 2

III- DANGEROSITÉ

1 – Issue prévisible (selon le patient) dans les circonstances du scénario choisi (Exemple : Si quelqu’un n’était pas venu lui porter secours ?)

  • Issue favorable certaine : 0
  • Mort improbable : 1
  • Mort probable ou certaine : 2

2 – La mort serait-elle survenue en l’absence d’intervention médicale ?

  • Non : 0
  • Incertain :1
  • Oui : 2

Echelle intentionalite suicidaire BECK

Echelle intentionalite suicidaire BECK

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OMS: Ressources en Prévention du suicide

Prévention du suicide: ressources

Publications du programme de l’OMS de prévention du suicide (SUPRE)

 Auteurs:

OMS

Présentation

En tant que problème sérieux de santé mentale, le sucide exige notre attention, mais, malheureusement, sa prévention et son contrôle ne sont pas faciles. Les dernières recherches indiquent que, quoique faisable, la prévention du suicide comprend toute une série d’activités, variant de l’établissement des meilleures conditions possibles pour élever les enfants et les jeunes, au traitement efficace des maladies mentales, et au contrôle environnemental des facteurs de risque.

Une dissémination des informations et une prise de conscience adéquates sont des éléments fondamentaux au succès des programmes de prévention du suicide.

Ces publications ont été préparées dans le cadre du programme de l’OMS de prévention du sucide SUPRE. Elles sont destinées à des groupes sociaux et professionnels spécifiques particulièrement nécessaires à prévenir ce phénomène complexe.

OMS, Taux de suicide par pays (2015)

http://www.who.int/gho/mental_health/suicide_rates/en/

Suicide rates (per 100 000 population)

Age-standardized rates

There were an estimated 788 000 suicide deaths worldwide in 2015. This indicates an annual global age-standardized suicide rate of 10.7 per 100 000 population

Suicide rates


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Yukio Shige, l’homme qui a sauvé 271 vies

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Tōjinbō est un lieu de suicide bien connu au Japon. Jusqu’à 25 personnes s’y suicident tous les ans.

yukioshigeIl s’appelle Yukio Shige et du haut de ses 65 ans, cet ex-policier japonais est devenu depuis quelques années l’ange-gardien de ceux qui veulent en finir avec la vie.  Depuis qu’il a pris sa retraite, cet homme a fait du site de Tojimbo (situé au nord-ouest de Tokyo) son nouveau poste de contrôle pour lui permettre de surveiller les candidats au suicide tentés de se jeter du haut des falaises qui plongent à pic dans la mer du Japon. Depuis que Yukio Shige a décidé de consacrer sa vie aux plus désespérés en tentant de leur parler pour les raisonner, l’homme peut s’enorgueillir d’avoir sauvé la vie de 271 personnes.

[videojs mp4= »http://prevention.suicide.free.fr/wp-content/uploads/yukio_shige_271lives.mp4″ poster= »http://prevention.suicide.free.fr/wp-content/uploads/tojinbo-Yukio-Shige-police-suicides.jpg »]

 

Découvrir les deux parties du documentaire consacré à Yuko Shige et son combat pour la prévention du suicide

OMS (2014) Prévention du suicide, L’état d’urgence mondial

OMS (2014) Prévention du suicide: L’état d’urgence mondial

Premier Rapport de l'OMS sur le sucide

Informations sur la publication

Nombre de pages: 89
Date de publication: 2014
Langues: Anglais, français
ISBN: 978 92 4 256477 8

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Présentation

Le suicide est évitable. Pourtant, toutes les 40 secondes, une personne se suicide quelque part dans le monde et bien plus tentent de mettre fin à leurs jours. Aucune région ni aucune tranche d’âge n’est épargnée. Il touche toutefois particulièrement les jeunes de 15 à 29 ans, chez qui il constitue la deuxième cause de mortalité à l’échelle mondiale.

C’est la première fois que l’OMS publie un rapport en la matière. Ce document rassemble les connaissances acquises dans le domaine. Il a pour objectif d’encourager les pays à développer ou renforcer leurs stratégies globales de prévention du suicide selon une approche multisectorielle de la santé publique.

Voir aussi