Thomas Joiner: « pourquoi les gens meurents par suicide? »

Dr Thomas Joiner

Le Dr Joiner était l’invité de la célébre émission américaine « Dr Phill » où il a pu exposer les grandes lignes de sa théorie interpersonelle du suicide ». (voir sa video vostfr).

La théorie interpersonnelle du suicide, de Thomas Joiner, tente d’expliquer pourquoi les individus adoptent un comportement suicidaire et d’identifier les individus à risque. Développée par Thomas Joiner et exposée dans « Why People Die By Suicide », cette théorie se compose de trois éléments qui, ensemble, conduisent à des tentatives de suicide. Selon la théorie, la présence simultanée d’un sentiment d’appartenance contrarié et d’un sentiment d’être un fardeau produit le désir de suicide. Bien que le désir de suicide soit nécessaire, il n’entraîne pas à lui seul la mort par suicide. Joiner affirme plutôt qu’il faut aussi avoir acquis la capacité (c’est-à-dire l’aptitude acquise) de surmonter sa peur naturelle de la mort.

Un certain nombre de facteurs de risque ont été associés au comportement suicidaire, et il existe de nombreuses théories du suicide qui intègrent ces facteurs de risque établis, mais peu sont capables d’expliquer tous les phénomènes associés au comportement suicidaire comme le fait la théorie interpersonnelle du suicide.
Une revue systématique de 66 études utilisant la théorie interpersonnelle du suicide a montré que l’effet de la perception d’être un fardeau sur les idées de suicide était la relation la plus testée et la mieux étayée.

L’émission « Dr Phil » a traité à de nombreuses reprises la question du suicide!

Le suicide est la dixième cause de décès en Amérique. En fait, 121 personnes, de tous âges et de toutes classes économiques, se suicident chaque jour aux États-Unis. Selon la National Suicide Prevention Lifeline, il existe des signes communs qui permettent de déterminer si vous ou une personne que vous connaissez risquez de se suicider. Découvrez les signes avant-coureurs et ce que vous pouvez faire pour aider une personne qui envisage de commettre cet acte fatal.

Les 5 signes avant-coureurs les plus courants du suicide

1. Tentative d’automutilation ou d’automutilation: Menacer de se blesser ou de se tuer ou parler de vouloir se blesser ou se tuer, Chercher à se tuer en ayant accès à des armes à feu, à des pilules ou à d’autres moyens.

2. Sentiments extrêmes de perte ou de désespoir: Parler ou écrire à propos de la mort, du décès ou du suicide, alors que ces actions ne sont pas habituelles pour la personne; Se sentir pris au piège, comme s’il n’y avait pas d’issue.; Ne pas voir de raison de vivre ou ne pas avoir de but dans la vie
Se sent comme un fardeau pour les autres

3. Changements d’humeur et de comportement inhabituels: Sentiment de rage ou de colère incontrôlée, ou désir de vengeance; Agir de manière imprudente ou s’engager dans des activités risquées, apparemment sans réfléchir; Augmentation de la consommation d’alcool ou de drogues; Sautes d’humeur extrêmes

4. S’isoler: Se retirer des amis, de la famille et de la société; Sentiment d’anxiété, d’agitation ou d’incapacité à dormir, ou sommeil permanent

5. Mettre de l’ordre dans ses affaires: Appeler des amis ou des membres de la famille pour leur dire au revoir; Régler les derniers détails; Modifier son testament

5 choses à faire si vous voyez des signes avant-coureurs

1. Prenez la personne au sérieux et réalisez qu’elle ne plaisante pas, mais qu’elle vous fait part de ses projets.

2. Appelez le 15.

3. Si le danger est imminent, demandez de l’aide en appelant une ligne d’urgence pour le suicide, comme 3114, le numéro national de prevention du suicide.

4. Encouragez la personne à chercher une aide psychologique,

5. N’abandonnez pas la personne. Prenez constamment de ses nouvelles. Faites-lui savoir que vous voulez qu’elle soit en sécurité et en bonne santé, et qu’un traitement professionnel est le meilleur moyen d’y parvenir.

Les adolescents:

L’augmentation récente du nombre de suicides chez les adolescents inquiète les parents et les éducateurs. Votre proche est-il en danger ? Dr. Phil fait la lumière sur les mythes les plus répandus.

  • Le suicide survient toujours sans aucun signe avant-coureur.
  • Une fois qu’une personne a décidé de se suicider, il n’y a rien que vous puissiez faire pour l’en empêcher.
  • Le suicide ne frappe que les personnes d’un certain sexe, d’une certaine race, d’une certaine situation financière, d’un certain âge, etc.
  • Les personnes qui ont tenté de se suicider et qui ont survécu ne tenteront plus de se suicider.
  • Les personnes qui tentent de se suicider sont folles.
  • Les personnes qui tentent de se suicider sont faibles.
  • Il ne faut jamais demander à une personne suicidaire si elle pense au suicide, car le fait d’en parler lui en donne l’idée.
  • Les jeunes ne pensent jamais au suicide parce qu’ils ont toute la vie devant eux.
  • Il y a peu de corrélation entre l’abus d’alcool ou de drogues et le suicide.
  • Les personnes suicidaires ne cherchent pas d’aide.
  • Seuls les enfants déprimés tentent de se suicider.
  • Dire à quelqu’un de se remonter le moral l’aide généralement.
  • Il est préférable de garder secrets les sentiments suicidaires d’une personne.
  • Si la personne a promis de demander de l’aide, votre travail est terminé.

    Pr Jean Louis TERRA (2008) Prévention et prise en charge des suicidants

    Prévention et prise en charge des suicidants

    -> Pour revoir les fondamentaux de la formation prévention du suicide du Pr JL TERRA

    Une conférence du cycle « Le suicide en face » donnée en 2008 par Jean-Louis Terra, psychiatre.

    Pourquoi les hommes se tuent-ils plus que les femmes ? Les jeunes moins que les vieux ? Les urbains plus que les ruraux ? Et l’été plus que l’hiver ? Le lundi plus que le dimanche ? La France se distingue par son taux élevé de suicides: 11 000 chaque année contre 5 000 morts sur la route. Certains âges, certaines catégories socioprofessionnelles, certains lieux de vie sont plus soumis que d’autres à la tentation du suicide. Comment comprendre ces phénomènes ? Comment prévenir la tentation du suicide et prendre en charge les suicidants ?En coproduction avec la Cité de la santé, ce cycle a été proposé à l’occasion de l’exposition sur le suicide présentée en novembre 2007.

    Pr Jean-Louis Terra (2017) Les changements induits par les formations qui favorisent la pérennisation de la prévention du suicide

    Pr Jean-Louis Terra (2017) Les changements induits par les formations qui favorisent la pérennisation de la prévention du suicide

    2ème congrès de la FTSLU Fédération Trauma Suicide Liaison Urgence
    Evaluer pour agir – Comment améliorer et transmettre nos pratiques des urgences psychiatriques du 20 au 23 mars 2017 – Maison de la Région, Place Gabriel Hocquard, Metz

    Pr TERRA (2000) : LE SUICIDE, LES MALADIES MENTALES ET LES DÉPRESSIONS

    La psychiatrie a connu de 1950 à l’an 2000 des transformations considérables. Quelles en sont les conséquences sur les conceptions et les pratiques actuelles de soins des maladies mentales et des dépressions ? Ce sera le thème de la première partie de la conférence donnée par J. GUYOTAT. Après un bref rappel historique, sera abordée l’influence de la psychanalyse sur la psychiatrie, celle de la psychopharmacologie, celle de l’articulation des psychothérapies et chimiothérapies, notamment dans les dépressions. La deuxième partie présentée par J.L. TERRA sera consacrée à une réflexion prédictive à propos de la schizophrénie, la maladie dépressive, et le suicide comme complication commune. Ces maladies entraînent souvent de lourdes conséquences sociales, presque aussi importantes que la sévérité des symptômes. L’intensité de la souffrance psychique, le désespoir, le sentiment d’inutilité, peuvent conduire vers l’idéation suicidaire et sa concrétisation par un passage à l’acte. Prévenir ce phénomène représentant dans notre pays, plus de 11000 décès chaque année, fait maintenant partie des priorités de santé publique. Améliorer la prise en charge des maladies mentales est une des stratégies les plus efficaces pour atteindre un tel objectif, à condition de bien connaître la trajectoire de vie de ceux qui en souffrent et les points critiques de leur existence.

    Jean Guyotat. UTLS. (2000, 13 mars). Les maladies mentales et les dépressions , in Perspectives sur les maladies. [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/34187.

    Pr Jean Louis TERRA (2017) Suicide, idées reçues

    À l’occasion des 22èmes Journées nationales de prévention du suicide, le Professeur Jean-Louis Terra bouscule nos idées reçues ! Jean-Louis Terra est psychiatre, professeur de psychiatrie et responsable du Centre de Prévention du Suicide de Lyon. Interview complète également disponible en #replay : bit.ly/2iYPvQa ► STOP SUICIDE tous les jours de 15h à 23h au 04 72 70 95 10 https://www.ilya1espoir.com 

    Pour écouter l’Interview complète (ESSENTIEL Radio, sept 2017) :

     L’interview sur soundcloud:  https://soundcloud.com/essentiel-radio/l-actuparles-la-mort-dans-l-ame

     

    Se former à la prevention du suicide: Evaluer et gérer le risque suicidaire (Psychwire, VOST)

    Apprenez à évaluer et à gérer avec confiance et compétence les niveaux de risque de suicide d’un client ou d’un patient grâce à ce cours en ligne de quatre semaines, très pratique et absorbant. Développé par des maîtres formateurs et des experts ayant une expérience vécue dans le domaine du suicide, AMSR (Assessing and Managing Suicide Risk) aide à  » alléger le fardeau  » des praticiens de la santé mentale très occupés lorsqu’ils travaillent avec des clients présentant un risque de suicide.

    Votre parcours d’apprentissage vous apprend pas à pas à reconnaître les signes avant-coureurs du suicide, à réagir avec compassion et de manière appropriée à ces signes, et vous fournit les compétences et les interventions nécessaires pour élaborer un plan de gestion de la prévention du suicide efficace et collaboratif avec vos clients.

    L’AMSR offre aux praticiens de la santé et de la santé mentale un cadre structuré utilisant des interventions et des stratégies fondées sur la recherche qui sont faciles à apprendre et à appliquer.

    Objectifs du cours

    • Développer les compétences de base nécessaires à l’évaluation et à la gestion du risque suicidaire
    • Apprendre les facteurs de risque et les signes impliqués dans le risque de suicide
    • Apprendre efficacement à recueillir des informations auprès de votre client ou patient afin de formuler une évaluation du risque
    • Apprendre à poser des questions directes sur le suicide
    • Connaître les dilemmes courants associés au risque de suicide
    • Acquérir des connaissances sur la sécurité disponible et les options de traitement fondées sur des preuves
    • Apprendre à développer un plan puissant et efficace en collaboration avec vos clients ou patients afin de minimiser le risque de suicide.

    https://psychwire.com/zsi/zsi-amsr

    Sally Spencer Thomas: Arrêter le suicide avec une histoire (TEDxCrestmoorParkWomen) (VOSTFR)

    Le Dr Sally Spencer-Thomas aborde les questions de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale sous différents angles. Psychologue clinicienne. Défenseur de la santé mentale. Membre du corps enseignant. Chercheuse. Et survivante d’un suicide.

    Elle a acquis une réputation internationale en tant qu’entrepreneuse et innovatrice dans le domaine du changement social. Au fil de son parcours, elle a contribué à la mise en place de nombreuses initiatives de grande envergure visant à combler les lacunes en matière de santé mentale, notamment Man Therapy ( www.ManTherapy.org ) et National Action Alliance for Suicide Prevention (Alliance nationale pour la prévention du suicide).

    Elle a occupé des fonctions de direction au sein de l’Association internationale de prévention du suicide, de l’Association américaine de suicidologie, de la National Suicide Prevention Lifeline, de United Suicide Survivors International et de la Carson J Spencer Foundation. En 2016, elle a été invitée à s’exprimer à la Maison Blanche sur la santé mentale des hommes.

    Elle a reçu de nombreux prix pour ses activités de plaidoyer, notamment le prix Farberow 2015 de l’Association internationale de prévention du suicide, le prix du survivant de l’année 2014 de l’Association américaine de suicidologie, le prix Impact Honors 2014 de l’Association des handicaps invisibles et le prix Alumni Master Scholar 2012 de l’Université de Denver.

    Elle a obtenu un diplôme de premier cycle en psychologie et en arts plastiques au Bowdoin College, un master en gestion des organisations à but non lucratif à l’université Regis et un doctorat en psychologie clinique à l’université de Denver.

    Sa conference TED Talk (VOST)

    Le Dr Sally Spencer-Thomas connaît de première main les défis et la stigmatisation auxquels nous sommes confrontés en matière de prévention du suicide et de santé mentale. Les histoires sont au cœur de tous les mouvements sociaux. Le changement est possible lorsque nous racontons nos histoires. Dans ce discours TEDx profondément émouvant et personnel, le Dr. Sally nous invite à la rejoindre dans un voyage de justice sociale et nous montre comment faire évoluer la culture des préjugés et de la discrimination que nous connaissons actuellement vers une culture de l’autonomisation et de la dignité, une histoire à la fois.
    En tant que psychologue clinicienne, conférencière internationale inspirante, entrepreneure d’impact et survivante d’une perte par suicide, le Dr Spencer-Thomas voit les questions de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale sous de nombreux angles. Le Dr Spencer-Thomas a été amenée à travailler dans le domaine de la prévention du suicide après que son jeune frère, un entrepreneur de Denver, se soit suicidé à la suite d’une lutte difficile contre la maladie bipolaire.

    Connue au niveau national et international comme une innovatrice en matière de changement social, Mme Spencer-Thomas a aidé à lancer de nombreuses initiatives à grande échelle visant à combler les lacunes en matière de santé mentale, notamment la campagne primée Man Therapy (un programme utilisant l’humour pour inciter les hommes à s’intéresser à la santé mentale) et le premier programme national complet sur le lieu de travail conçu pour aider les employeurs à prévenir, à intervenir et à gérer avec succès les crises liées au suicide. Cet exposé a été présenté lors d’un événement TEDx utilisant le format de la conférence TED, mais organisé de manière indépendante par une communauté locale.

    « idées reçues » sur le suicide déclinées par l’AQPS, l’Association québecoise de Prévention du suicide.

    Découvrez les « idées reçues » sur le suicide déclinées par l’AQPS, l’Association québecoise de Prévention du suicide.

    Vous trouverez sur leur site toutes leurs « idées reçues » ainsi que la correction des réponses, très utiles en formation.  Certaines idées ou formulations sont différentes des idées reçues utilisées en France, et peuvent venir tout à fait renouveler ou compléter celles que nous utilisons…

    • « La personne qui pense au suicide est formellement décidée à mourir. »
    • « Pour que l’aide fonctionne, la personne qui pense au suicide devrait faire les démarches elle-même. »
    • « Se suicider est un signe de faiblesse ou de lâcheté. »
    • « Poser la question ou parler du suicide peut encourager le passage à l’acte. »
    • « Le suicide se produit sans avertissement. »
    • « Toute personne qui pense au suicide paraît déprimée. »
    • « Toute personne qui pense au suicide est en crise. »
    • « Les personnes qui « menacent » de se suicider veulent attirer l’attention ou manipuler les gens. »
    • « On peut aider une personne en détresse sans être un professionnel en prévention du suicide. »

    A retrouver ici: https://aqps.info/mythes-realites-sur-le-suicide/

    Vous y retrouverez également les différents programmes de formations en prévention suicide:

    Sur la postvention: Postvention_Programme_CoupDoeil_Mai2020_AQPS.pdf

    Sentinelles : https://aqps.info/grand-public-sentinelles/

     

    Allo docteurs (2019) pourquoi les hommes se suicident plus que les femmes?

    75% des morts par suicide sont des hommes, soit 6 750 hommes en France. Contrairement à ce qui se passe chez les femmes, ce chiffre important ne baisse pas chez les hommes, particulièrement entre 35 et 65 ans.
    Partout, en Europe, les hommes se suicident beaucoup plus que les femmes, c’est en fait, le cas dans la plupart des pays les plus développés économiquement. D’ailleurs ce chiffre de 75% de morts par suicide chez les hommes est le même aux Etats-Unis. Certains auteurs américains parlent aujourd’hui de « crise silencieuse » en parlant de la santé mentale des hommes.

    La crise silencieuse des hommes (source allo docteurs:

    Cette crise est silencieuse et apparaît pour 2 raisons :

    1- La souffrance morale des hommes dont il est question prend des formes différentes, pas toujours celle d’une dépression caractérisée, comme on pourrait l’imaginer a priori. Il faut tenir compte de manifestations diverses, addictions, comportements à risque, négligence de soins, problèmes relationnels, on peut aussi parler de troubles de la personnalité… La liste est longue malheureusement et donc les chiffres, les statistiques peinent à rendre compte de l’ampleur du phénomène.

    2- Les hommes eux-mêmes ne parlent pas des problèmes qu’ils traversent.

    Le constat global c’est que, de plus en plus d’hommes, semblent souffrir de troubles mentaux mais ne font pas appel aux structures d’aide.

    Les professionnels de la santé mentale en Amérique du Nord sonnent l’alerte parce qu’ils sont confrontés à un nombre très alarmant d’addictions aux opioïdes, et de décès liés à ces addictions. On sait qu’au-delà du traitement de la douleur, l’utilisation abusive de substances toxiques est très souvent liée à une souffrance psychique sous-jacente.

    Comment expliquer l’augmentation de la souffrance ?
    Parmi les hypothèses qui sont faites, celle qui revient le plus souvent est celle des effets de la crise économique. Les hommes entre 35 et 65 ans sont probablement les moins à même de composer avec ces effets, particulièrement avec la perte d’un emploi.

    L’impossibilité de subvenir à ses propres besoins ou à ceux de sa famille, le risque accru d’isolement social, qui, est lui-même majoré par un sentiment de honte, tous ces facteurs peuvent amener à une situation de crise psychique. Tout cela entre en conflit direct avec les représentations classiques du masculin, c’est là encore un facteur aggravant.

    Si on reprend l’exemple des Etats-Unis, on voit notamment les vétérans de l’armée développer toutes sortes de problèmes psychiques, pas uniquement le stress post-traumatique qui est aujourd’hui heureusement mieux pris en compte. Ces vétérans doivent en plus se réinsérer dans une société qui peine à leur faire de la place, notamment en terme d’emplois.

    Source: www.allodocteurs.fr%2Fmaladies-psychiatrie-suicide-pourquoi-les-hommes-se-suicident-ils-plus-que-les-femmes-27297.html