Comment parler du suicide à la presse?

Dr. Phil affirme qu’il faut faire preuve de sensibilité lorsqu’on parle de la mort par suicide, afin de ne pas glorifier l’acte et de ne pas donner lieu à des imitateurs. Lorsque l’on parle de suicide, il y a certaines lignes directrices à suivre. Selon l’American Foundation for Suicide Prevention, The National Suicide Prevention Lifeline, ReportingOnSuicide.org et d’autres sources, il convient de ne pas faire ce qui suit :

  • Utiliser de gros titres ou des titres sensationnalistes, ou un placement proéminent.
  • Inclure des photos/vidéos du lieu ou de la méthode de décès.
  • Inclure des photos/vidéos de la famille en deuil, des amis, des commémorations ou des funérailles.
  • Décrire le suicide comme inexplicable ou « sans avertissement ».
  • Qualifier le suicide de « réussi », « raté » ou de « tentative manquée ».
  • Enquêter/rapporter sur le suicide comme s’il s’agissait d’un crime, plutôt que d’un problème de santé.
  • Utiliser des termes forts tels que « épidémie » ou « montée en flèche ».
  • Divulguer le contenu de toute « note », si elle a été laissée par la personne décédée.
  • Utiliser les premiers intervenants plutôt que les experts comme source des causes du suicide.

Intervenir en situation de crise suicidaire: L’entrevue clinique

Intervenir… : L’entrevue clinique

Une mise en situation montrant une intervenante qui reçoit un homme en situation de crise suicidaire. Cette vidéo est tirée du projet Intervenir en situation de crise suicidaire produit par le CCDMD en 2008.

Christian Lafleur, Dominique Seguin (2008) Intervenir en situation de crise suicidaire: L’entrevue clinique

Pour visionner et télécharger l’intégralité des vidéos/supports pédagogiques (entretien puis séquences de supervision de l’intervenante sur les erreurs à ne pas commettre), c’est ICI