AQPS- Asso. québécoise de prévention du suicide (2012) Campagne vidéo « Le suicide n’est pas une option »

 AQPS- Association québécoise de prévention du suicide (2012)

Lancement de campagne «Le suicide n’est pas une option»  (+ de 60 vidéos/témoignages sur le site)

Ajouter ma voix réunit ceux et celles qui désirent voir le suicide diminuer dans nos communautés. Vous êtes invités à vous engager à votre mesure pour la prévention du suicide : signez la déclaration de solidarité, invitez un ami à le faire ou initiez une activité dans votre communauté. Ensemble, nous sommes une partie de la solution.

  • Parce qu’aujourd’hui, trois de nos concitoyens s’ajouteront aux 12 988 Québécois qui se sont suicidés dans les dix dernières années et que ces décès auront entraîné plus d’un quart de million de personnes dans un deuil douloureux ;
  • Parce que le suicide est une cause importante de décès au pays et que le phénomène touche l’ensemble de ses régions ;
  • Parce que nous estimons qu’il est possible de contrer le phénomène du suicide par des actions concertées, cohérentes et intensives de sorte que les personnes qui souffrent puissent bénéficier de ressources accessibles et efficaces ;
  • Parce que nous ne voulons plus perdre, par suicide, de pères, de mères, de frères, de sœurs, de fils, de filles, de parents, d’amis, de collègues, de voisins, d’étudiants ;
  • L’éducation et la sensibilisation face au suicide, c’est le rôle de tous. En prenant position, nous avons le pouvoir de changer les choses.

 

Suicides au travail, mode d’emploi

Partie de son pays, où le sujet n’a pas de résonance médiatique,  Sophie Bruneau a traversé la frontière pour tenter de le comprendre côté Français -où il fut plus largement débattu. Au travers de récits et de témoignages sur de nombreux cas -notamment chez Renault, de rencontres avec des psychiatres (Christophe Dejours), des médecins du travail (Dominique Huez) ou des journalistes qui ont enquêté sur le sujet (Sonya Faure, de Libération).

Durée:46’45

Suicides au travail se développe à travers trois matériaux principaux. D’abord, la parole de quatre interlocuteurs qui sont confrontés à cette question du suicide au travail dans leur pratique professionnelle. Puis, tel un leitmotiv, l’énumération de brèves journalistiques évoque une situation générale dramatique. Enfin, en contrepoint, les sons d’espaces collectifs de travail et les éléments musicaux qui font résonner les soubassements de ce monde du travail et semblent signifier que personne n’est à l’abri. L’ensemble de l’oeuvre aborde à la fois la situation, les éléments de compréhension et les perspectives pour l’action.

(suite…)

JD Schramm (2011): Briser le silence pour les survivants du suicide (TED Talks)

JD Schramm (2011): Briser le silence pour les survivants du suicide (TED Talks)

Même quand nos vies semblent paisibles de l’extérieur, se retrouver enfermer à l’intérieur peut être un monde de souffrance silencieuse, qui pousse certaines personnes à prendre la décision de mettre fin à leurs jours. A TEDYou, JD Schramm nous demande de briser le silence qui entoure le suicide et les tentatives de suicide, et de créer des ressources dont on a grand besoin pour aider ceux qui reconquièrent leur vie après avoir échapper à la mort. Ressources: http://t.co/wsNrY9C

 


http://download.ted.com/talks/JDSchramm_2011A-low-fr.mp4

Quai des belges : ‘Tabou’, un film poignant sur le suicide des jeunes/ vidéo et bande annonce

Au coeur de ce Quai des Belges, le documentaire réalisé par Orane Burri : Tabou.

Mercredi 27 avril 2011 sur ARTE Belgique 22h35 et le jeudi 28 avril sur La Trois à 21h05

« J’ai écopé de tous les complexes qu’il est possible d’imaginer : infériorité, manque de confiance en moi, anxiété, frustration, culpabilité, hypersensibilité…» Thomas rêve de créer une grande œuvre, mais se heurte au mur de ses doutes et de son impuissance. « Je ne fais pratiquement rien depuis mon bac, il y a quatre ans », constate-t-il. Souffrance. Solitude. Peur de sortir. Peur d’aller vers les autres. Mais dans cet entrelacs de névroses transparaît aussi le sentiment romantique d’être au-dessus de la mêlée, quelqu’un à part, promis à une destinée hors du commun, celle de son suicide longuement préparé et mis en scène…

Thomas a vingt ans. A l’âge ou d’autres entament leur vie d’adulte, il a décidé d’en finir avec la vie. Passionné de cinéma, il filme ses derniers mois, se livre face caméra. Des heures de rushes qu’il confiera en héritage à son amie de jeunesse, Orane Burri. Dix ans plus tard, devenue cinéaste, elle ose replonger dans les images de Thomas. Pour briser un tabou…

« Il y a encore du chemin à faire pour montrer que le suicide doit cesser d’être un tabou ; j’espère que la diffusion du film permettra d’outrepasser nos peurs et aidera à l’ouverture du débat… » (Orane Burri, réalisatrice de Tabou).

C’est ce qu’Arte-Belgique et la RTBF ont décidé de faire, en diffusant ce film qui aborde frontalement ce sujet douloureux, dans l’émission Quai des Belges avec des plateaux réunissant des spécialistes de la prévention du suicide enregistrés au Centre Patrick Dewaere à Lierneux, un lieu unique en Belgique qui prend en charge les ados et les jeunes adultes suicidants et suicidaires.

Après la Finlande, la Belgique est le deuxième pays d’Europe pour le nombre de suicide. 2000 personnes mettent chaque année fin à leurs jours dans notre pays, un chiffre qui augmente d’année en année; c’est dire la nécessité de lever le tabou et de mettre en place une politique de prévention efficace.

Quel est le mécanisme mental de déclenchement d’un acte suicidaire ? Comment détecter les personnes fragiles ? Comment ouvrir le dialogue avec elles et intervenir efficacement ? Autant de questions qui nous concernent tous et posées par Hadja Lahbib à ses invités, dont la réalisatrice de Tabou, Orane Burri, le responsable du Centre Patrick Dewaere, Xavier GernayAxel Geeraerts du Centre de prévention du suicide et Florence Ringlet (Un pass dans l’impasse) dans ce cinquantième numéro de Quai des Belges.


http://www.rtbf.be/

https://www.facebook.com/groups/106517129618/

Christophe Dejours (2009) « J’ai très mal au travail »

L’entretien fleuve de deux heures réalisé avec Christophe Dejours par les réalisateurs du film « J’ai Très Mal au Travail », Jean-Michel CARRE et Nicolas SANDRET.

Christophe Dejours y développe une réflexion magistrale, claire et solide sur la place du travail, traversant les apports de diverses sciences

Christophe Dejours, psycho dynamicien du travail et psychanalyste, s’exprime sur le travail, écart irréductible entre le prescrit et le réel.
Documentaire en 12 parties.

retrouvez la playlist entière avec les 120 minutes d’entretien

Boris Cyrulnik (2011) «Le suicide des enfants n’est pas une fatalité»

Interview 20 Minutes  28 septembre 2011.

INTERVIEW – Le psychiatre Boris Cyrulnik rend ce jeudi un rapport sur le suicide des enfants à la Secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab…

Bouleversée par une série de faits divers, la secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, a confié au psychiatre Boris Cyrulnik  en  février dernier une mission sur le suicide des enfants. Avec à la clé, un rapport qui lui sera remis ce jeudi et sera publié le même jour en librairie*.  Pour 20 Minutes, le psychiatre en dévoile les contours.

Votre rapport démontre que les suicides d’enfants sont plus nombreux qu’on ne le croit…
Selon les années, les statistiques officielles dénombrent entre 30 et 40 suicides par an chez les 5-12 ans. Mais il faut ajouter à ce chiffre beaucoup d’autres morts par troubles cognitifs, qui représentent au moins 70 décès par an. L’enfant se donne la mort, sans avoir eu l’intention de mourir. C’est le cas d’un enfant tellement malheureux qu’il va trop se pencher par la fenêtre ou de celui qui va traverser sans faire attention. Beaucoup de ces accidents ne sont en fait pas des accidents.

Quelles sont les causes de ce malheur, qui pousse directement ou indirectement à l’irréparable?
L’enfant souffre car sa famille est détruite à cause de la mort d’un de ses parents, où parce qu’il est témoin de violences conjugales. Autres cas de figure: les enfants qui sont victimes de négligence affective depuis leur naissance ou ceux qui ont été agressés sexuellement.

Vous avez également identifié des facteurs précipitants, de quoi s’agit-il?
Il ne s’agit pas des causes de l’acte, mais des facteurs qui déclenchent le passage à l’acte. Dans 75% des cas, il s’agit d’une dispute dans la famille.

Article complet: http://www.20minutes.fr/