SUICIDE: Mesurer l’impact de la crise sanitaire liée au Covid-19

SUICIDE: Mesurer l’impact de la crise sanitaire liée au Covid-19, Effets contrastés au sein de la population et mal-être chez les jeunes
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e RAPPORT / SEPTEMBRE 2022) Valentin Berthou, Aristide Boulch, Monique Carrière, Hadrien Guichard,
Jean-Baptiste Hazo, Adrien Papuchon, Charline Sterchele et Valérie Ulrich (DREES)

https://www.unps.fr/unps_images/documents/ons-5eme-rapport-covid19.pdf

Dès les premières semaines de la pandémie de Covid-19, certains experts de la prévention du suicide se sont inquiétés d’une possible augmentation des conduites suicidaires à court terme ou plus long terme, sous l’effet de la pandémie elle-même et de certaines consignes sanitaires émises pour limiter son expansion. De fait, les mesures de confinement,la limitation des déplacements et des activités, la fermeture de nombreux lieux, ainsi que l’engorgement du système de soins et plus globalement le contexte sanitaire et social ont alimenté de multiples facteurs de risque : isolement, rupture de prise en charge des troubles psychiques, dégradation de la santé physique et psychologique, sédentarité subie, incertitude, sentiment d’insécurité, violences intrafamiliales, confinement dans des logements de faible surface, augmentation de la consommation d’alcool, perte d’emploi ou – au contraire– surcharge de travail, diminution ou perte de revenus, par exemple. Toutefois, les premières données collectées sur la situation française en 2020, confirmées par celles recueillies dans d’autres pays de niveau économique similaire, semblent avoir infirmé ces craintes, du moins celles concernant l’impact immédiat de l’épidémie sur les conduites suicidaires.
Malgré une hausse des symptômes d’anxiété, de dépression et des problèmes de sommeil
identifiée dès les premières semaines de l’épidémie, les décès par suicide semblent avoir diminué pendant les épisodes de confinement de 20201. De même, par rapport à l’année précédente, les hospitalisations pour lésion auto-infligée diminuent pendant le confinement du printemps 2020 et au cours de l’été suivant. En revanche, à partir du deuxième trimestre de 2020, ce nombre augmente très sensiblement pour les adolescentes et jeunes femmes,a contrario du reste de la population. La diminution des hospitalisations pour geste suicidaire au premier semestre de 2020 interroge : comment expliquer cette baisse,même temporaire, alors que le contexte général est marqué par une nette dégradation de la santé mentale ?
La situation de péril collectif vécue en début de pandémie pourrait, au même titre que les
guerres, avoir engendré un fort sentiment de cohésion sociale et celui d’être moins singulier et responsable de sa situation difficile, à certains égards protecteurs par rapport au risque de suicide. De façon inattendue, certains aspects des mesures de lutte contre l’épidémie ont aussi pu participer à une atténuation du risque suicidaire. Par exemple, au cours des périodes de confinement ou sous l’effet du chômage partiel, le temps passé avec les proches a augmenté pour beaucoup de Français : les parents ont, dans certains cas, été plus disponibles pour leurs enfants et pour leurs adolescents ; le travail à distance, pour ceux qui étaient concernés, a parfois protégé de certains risques psychosociaux ; la diminution du temps de transport, enfin, a pu se traduire par une moindre fatigue pour une partie de la population. De plus, en lien direct avec la crise suicidaire, les épisodes de confinement ont été caractérisés par une plus grande surveillance des proches et par un moindre accès aux moyens létaux. Lors du premier confinement, certaines formes d’adversité et d’insécurité, grandes pourvoyeuses de détresse psychique, ont en outre baissé. Enfin, il faut saluer la poursuite, malgré la crise, des soins délivrés aux personnes déjà prises en charge pour des troubles psychiatriques (par des consultations à distance par exemple).
La santé mentale de la population dans son ensemble s’est donc dégradée rapidement dès
le début du premier confinement, sans forcément se traduire par une hausse immédiate des conduites suicidaires. Ces tendances moyennes ne doivent cependant pas occulter les inégalités existantes dans les conditions et les vécus des épisodes de confinement. Tandis que certaines catégories de la population ont bénéficié de l’aide de leur entourage et de conditions de vie relativement peu stressantes, d’autres, notamment les travailleurs dits « de première ligne » et les personnes vivant dans des logements sur occupés ou de faible qualité ont, au contraire, connu un stress professionnel exacerbé, une peur accrue d’être contaminées et une dégradation globale de leurs conditions de vie. De plus, certains ont souffert d’être confinés seuls ou au contraire dans un environnement familial délétère, voire violent.
Ces évolutions doivent être interprétées dans le cadre d’une tendance générale à la baisse
des conduites suicidaires, observable depuis les années 1980, et dont la persistance à l’issue de la pandémie reste à confirmer. La situation pourrait évoluer défavorablement en raison de la dégradation de l’état de santé mentale de la population et d’éventuelles conséquences négatives d’une crise sanitaire qui perdure, combinée à une situationsocio-économique difficile. Les périodes de récession économique sont souvent accompagnées d’une hausse des conduites suicidaires, en particulier chez les hommes en âge de travailler2, avec des conséquences à moyen terme qualifiées d’« effets rebonds ». Les résultats globaux peuvent aussi masquer des réalités différentes selon les sous-populations,avec notamment un accroissement des inégalités face au risque suicidaire déjà souligné parles premiers travaux publiés. Dans ce contexte, les personnes déjà vulnérables pourraient développer des conduites suicidaires plus importantes des suites de cette pandémie, dont les conséquences ont notamment frappé plus durement les jeunes, les femmes, les familles monoparentales et les personnes en situation de précarité.

plus d’info sur: https://www.unps.fr

Rapport 2014 de l’Observatoire national du suicide

Un Observatoire national du suicide créé en 2013

En France, 200 000 tentatives de suicide donnent lieu à un contact avec le système de soins et près de 10 500 personnes décèdent par suicide , soit près de trois fois plus que par accidents de la circulation chaque année. Ce phénomène, reconnu comme un problème de santé publique depuis la fin des années 1990, a conduit à la mise en place d’une politique spécifique de prévention du suicide.

Le Programme national d’actions 2011-2014 a succédé à la Stratégie nationale d’actions face au suicide 2000-2005 et en 2013, un Observatoire national du suicide (ONS) a été mis en place (décret n° 2013-809 du 9 septembre 2013). La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) en assure le secrétariat et le directeur de la Drees la présidence déléguée.

L’Observatoire est chargé de coordonner et d’améliorer les connaissances sur le suicide, les tentatives de suicide et les moyens d’y faire face, ainsi que de produire des recommandations, notamment en matière de prévention.

Il est composé d’experts, de professionnels de santé, de parlementaires, de représentants d’administrations centrales et de représentants d’associations de familles et d’usagers.

Voir le:

Le premier rapport annuel

rapport-onsLe premier rapport de l’Observatoire national du suicide a été remis le 2 décembre 2014 à la ministre chargée de la santé. Il constitue un premier état des lieux des connaissances sur le suicide et les tentatives de suicide en France et comporte des premières recommandations qui vont servir à l’élaboration d’un nouveau programme national d’actions contre le suicide.

Le rapport met en évidence des inégalités sociales très marquées : les agriculteurs exploitants sont deux à trois fois plus touchés par le suicide que les cadres ; le suicide touche davantage les ouvriers que les cadres. Les personnes sans activité salariée sont les plus touchées.

Le rapport 2014 de l’Observatoire national du suicide (pdf, 2.8 Mo), 221 pages.

Si le lien est brisé: rapport_ONS_2014

Sur le site du ministère de la Santé

ONS (2016) SUICIDE: Connaître pour prévenir

ONS (fevrier 2016) SUICIDE Connaître pour prévenir : dimensions nationales, locales et associatives

bouton-ons2016Depuis les années 1950, de nombreuses associations se sont investies dans la prévention du suicide et dans le soutien aux familles endeuillées. À travers leurs actions de terrain au contact des personnes en souffrance et à leur écoute, ces associations rassemblent des informations qualitatives et quantitatives d’une grande richesse, susceptibles de compléter la surveillance épidémiologique et d’appuyer la recherche et les prises de décision en santé publique. Leur diversité, leur couverture géographique et populationnelle, l’étendue des actions et des interventions menées, la valorisation des données recueillies et les problèmes que ces structures rencontrent pour mener à bien leurs projets méritent d’être mieux connus et partagés. C’est le thème de ce dossier. Il s’appuie sur les présentations réalisées au cours de la journée du 16 avril 2015, commune aux deux groupes de travail de l’Observatoire national du suicide (ONS), « Surveillance épidémiologique » (piloté par l’InVS) et « Axes de recherche » (piloté par la DREES), consacrée aux actions et données recueillies en 2014 par les associations de prévention du suicide. L’Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS, 1996), qui réunit de nombreuses associations, a engagé un recensement de ce tissu associatif, afin d’en souligner la diversité en termes d’actions menées, de modalités d’intervention, de périmètres géographiques et de populations couvertes. Le premier volet de ce dossier est consacré à la présentation de ce travail en cours.

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ons2016_dossier1.pdf

OMS (2014) Prévention du suicide, L’état d’urgence mondial

OMS (2014) Prévention du suicide: L’état d’urgence mondial

Premier Rapport de l'OMS sur le sucide

Informations sur la publication

Nombre de pages: 89
Date de publication: 2014
Langues: Anglais, français
ISBN: 978 92 4 256477 8

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Présentation

Le suicide est évitable. Pourtant, toutes les 40 secondes, une personne se suicide quelque part dans le monde et bien plus tentent de mettre fin à leurs jours. Aucune région ni aucune tranche d’âge n’est épargnée. Il touche toutefois particulièrement les jeunes de 15 à 29 ans, chez qui il constitue la deuxième cause de mortalité à l’échelle mondiale.

C’est la première fois que l’OMS publie un rapport en la matière. Ce document rassemble les connaissances acquises dans le domaine. Il a pour objectif d’encourager les pays à développer ou renforcer leurs stratégies globales de prévention du suicide selon une approche multisectorielle de la santé publique.

Voir aussi

FRANCE INTER (2013) Le suicide des agriculteurs

 FRANCE INTER , Emission « Le téléphone sonne » (28/10/2013) Le suicide des agriculteurs

Selon l’Institut de veille sanitaire, sur les bases d’une étude inédite, 485 agriculteurs se sont donnés la mort en France de 2007 à 2009. Pourquoi tant de drames se nouent-ils dans les campagnes françaises ?

Conseil Economique Social et Environnemental (2013) « le suicide : plaidoyer pour une prévention active »

CESE (12 Février 2013) ; Le CESE a voté son Avis sur « le suicide : plaidoyer pour une prévention active »

Le conseil économique, social et environnemental préconise une politique active de prévention autour de 6 axes, dont la création d’un observatoire national du suicide. Dans cet avis, le CESE plaide aussi pour la formation des professionnels : Les « personnes a priori ressources », dont font partie les personnels pénitentiaires, « doivent être mieux formés à la prévention du suicide ».

Véritable problème de santé publique avec presque 11 000 décès chaque année en France et 220 000 tentatives, le suicide n’est pas une fatalité. 20 ans après une première étude qui a consacré le suicide « grande cause de santé publique», le Conseil économique, social et environnemental plaide pour la poursuite et l’amplification de la prévention du suicide. C’est tout le sens de l’avis confié à Didier Bernus par la section des affaires sociales et de la santé, présidée par François Fondard, intitulé : « Le suicide : plaidoyer pour une prévention active ».

Véritable problème de santé publique avec presque 11 000 décès chaque année en France et 220 000 tentatives, le suicide n’est pas une fatalité. 20 ans après une première étude qui a consacré le suicide « grande cause de santé publique », le Conseil économique, social et environnemental plaide pour la poursuite et l’amplification de la prévention du suicide. C’est tout le sens de l’avis confié à Didier Bernus par la section des affaires sociales et de la santé, présidée par François Fondard, intitulé : « Le suicide : plaidoyer pour une prévention active ».  Cet avis de la section des affaires sociales et de la santé du CESE, rapporté par Didier Bernus, a été voté ce jour en séance plénière avec : 166 votants ; 123 voix pour ; aucune voix contre et 43 abstentions.

« SUICIDE : PLAIDOYER POUR UNE PREVENTION ACTIVE »

Note de synthèse

Monique SÉGUIN (2000) Comment désamorcer une crise suicidaire avant la phase aiguë ou le passage à l’acte?

Monique SÉGUIN (2000) Comment désamorcer une crise suicidaire avant la phase aiguë ou le passage à l’acte?

Monique SÉGUIN, Ph.D.; Directrice du programme de psychologie – Université du Québec à HullDirectrice du Laboratoire de recherche sur le suicide et le deuil – Centre de recherche Fernand-Seguin Hôpital Louis-H. Lafontaine, Montréal

Nous répondrons à cette question en développant quatre points. Premièrement, nous élaborerons brièvement le cadre théorique de la progression de la crise permettant de préciser les objectifs d’intervention qui favoriseront la gestion de la crise suicidaire.
Le deuxième point abordé permettra de constater qu’il existe des divergences dans la conception de l’intervention en situation de crise. Nous présenterons trois modèles issus de l’analyse de différentes pratiques. Ces modèles conceptuels de l’intervention en situation de crise varient en fonction des professionnels qui réalisent l’intervention. Comme il existe des différences entre les intervenants professionnels et les intervenants paraprofessionnels, nous tenterons de distinguer les rôles de chacun et les champs d’expertise des uns et des autres, selon une approche d’effets différentiels.
Troisièmement, nous aborderons un aspect essentiel permettant de désamorcer une situation de crise, c’est-à-dire l’évaluation du potentiel suicidaire. Cette évaluation s’avère une étape nécessaire afin de déterminer quel type d’intervention d’urgence doit être mis en place. Cette méthode d’évaluation du potentiel suicidaire devrait être connue de tous les intervenants auprès de personnes en phase de crise.
Quatrièmement, nous proposons des stratégies d’intervention selon une séquence qui favorise l’apprentissage ou l’enseignement de cette approche.

Comment desamorcer une crise suicidaire avant la phase aigue ou le passage a lacte

Auditions publiques (25/26 novembre 2009) Effets et conséquences du suicide sur l’entourage : modalités d’aide et de soutien

Audition Publique organisée par la Fédération Française de Psychiatrie (25/26 novembre 2009) : Effets et conséquences du suicide sur l’entourage : modalités d’aide et de soutien 

Un problème de santé publique :

Si le suicide représente environ 11.000 morts par an et touche l’ensemble de la population par les informations qui en sont fréquemment rapportées, ce sont entre cinq et dix personnes en moyenne qui sont profondément touchées par le suicide d’un proche ou par un suicide dont ils sont témoins.

L’impact du suicide sur l’entourage du suicidé est sans doute difficilement mesurable pour le nombre de personnes touchées, il est aussi difficilement mesurable sur la durée car on sait l’impact à long terme des images et affects fixés dans le psychisme de ces témoins.

On estime donc à 100.000 personnes touchées par un suicide dans l’année et au vu de l’impact durable de cet acte sur la population il y a lieu de préciser quels sont les retentissements à distance, et quels sont les risques pour la santé, pour la population proche et pour la société .

Conclusion générale
L’ensemble des groupes, des constations et réflexions, indiquent qu’il y a des besoins de soutien, d’aide, de soins et de traitements auxquels on a plus ou moins accès, et qui sont dans l’ensemble mal définis.  Le Jury prend le risque de proposer les définitions suivantes :
le soutien est représenté par une présence, éventuellement passive, discrète, mais effective, physique auprès d’une personne en état de choc, dans une situation de malaise et hors d’état d’exprimer une opinion. La présence de personnes sensibilisées et attentives offre une possibilité de liens affectif et social avec d’autres ;
l’aide implique un acte d’assistance à une personne susceptible soit de l’entendre soit de le demander  ; les professionnels ont à mettre à disposition des personnes, des possibilités d’aides, mais cela ne nécessite aucune formation professionnelle préa lable ; cependant un acte d’assistance auprès d’une personne troublée peut nécessiter pour l’aidant un soutien second, lequel aura de plus une valeur formatrice.
Certaines situations de deuil après suicide s’avèrent se compliquer et exigent l’intervention professionnalisée, sur indication d’un professionnel, de psychothérapies, d’assistance médicamenteuse, d’assistance institutionnelle, au niveau d’interventions temporaires (et préventives) ou à titre thérapeutique (soins et traitements). La complexité réelle, et le constat que ce type d’organisation en réseau existe déjà ici et là de manière spontanée, montrent à l’évidence qu’il s’agit de donner à l’ensemble des intervenants, ceux qui subissent et ceux qui agissent, des niveaux de connaissances nettement supérieurs à ceux dont ils disposent actuellement. Pour cela le recueil d’informations et la recherche sont
nécessaires, ainsi qu’une meilleure diffusion des informations.

http://www.psydoc-france.fr/conf&rm/conf/endeuilles/recoEndeuilles.pdf

Guide d’évaluation du risque de suicide, Une ressource pour les organismes de santé (CA)

Guide d’évaluation du risque de suicide, Une ressource pour les organismes de santé (CANADA)

Le présent Guide d’évaluation du risque de suicide : Une ressource pour les organismes  de santé a été rédigé par l’Ontario Hospital Association (OHA) en partenariat avec l’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP) afin d’aider les organismes de santé à comprendre et à normaliser la procédure d’évaluation du risque de suicide pour qu’elle en soit une de grande qualité.

Le présent guide se fonde sur une analyse du contexte de la littérature portant sur les études examinées par les pairs, les pratiques exemplaires et les politiques concernant les processus, principes et outils d’évaluation du risque de suicide. L’approche méthodologique ayant permis de concevoir le guide est présentée à l’annexe A. Des entrevues ont également été menées auprès de 21 intervenants experts issus de divers milieux culturels, ethniques, géographiques, démographiques et professionnels et de divers secteurs de la santé. Ces entrevues ont permis de compléter l’analyse du contexte et de tenir compte de certains aspects contextuels dans le cadre de l’évaluation du risque de suicide menée dans diverses situations et auprès de personnes ayant des antécédents variés. Les résultats de l’analyse du contexte et des entrevues ont débouché à l’élaboration de quatre sections :

I. La première section donne un aperçu des principes, des processus et des considérations en matière d’évaluation du risque de suicide afin de faciliter cette évaluation dans divers milieux de soins de santé.
II. La deuxième section recense les outils d’évaluation du risque de suicide en précisant leurs propriétés psychométriques et en formulant des recommandations d’utilisation.
III. La troisième section établit un cadre pour l’évaluation du risque de suicide, notamment l’utilisation des outils d’évaluation du risque de suicide et des recommandations sur la surveillance de la qualité du processus d’évaluation de ce risque.
IV. La quatrième et dernière section fournit aux organismes de santé des ressources, notamment des concepts clés, des trucs et des diagrammes, qui peuvent être reproduites et affichées dans le milieu de soins. De plus, la méthodologie du projet y est expliquée plus en détail, et les références aux ouvrages cités sont énumérées.

http://www.oha.com/FinalFrenchVersion20o2SuicideRiskAssessmentGuidebook.pdf

INSERM (2008) Application de l’autopsie psychologique aux suicides survenus en détention

INSERM (2008) Application de l’autopsie psychologique aux suicides survenus en détention

Chaque année, environ 120 personnes détenues décèdent par suicide dans les établissements pénitentiaires français (Baron-Laforet, 2001 ; Administration pénitentiaire, 2002 ; Terra, 2004a). L’opportunité de développer les méthodes de l’autopsie psychologique pour ces décès doit être examinée comme pour les autres milieux de vie et les différentes populations à risque. Parmi les arguments principaux en faveur de cette voie de recherche figurent le caractère inacceptable de la mort par suicide au cours de la détention ainsi que la volonté politique relayée par l’ensemble des professionnels et bénévoles de réduire cette mortalité. En 2001 et 2002, la crise suicidaire avait été détectée pour seulement 25 % des personnes décédées par suicide (Administration pénitentiaire, 2002). Un plan de prévention mis en place à partir de 2004 semble apporter ses premiers résultats en 2006 avec 93 décès par suicide et 96 en 2007.

http://www.ipubli.inserm.fr/

Si le lien est brisé: autopsie_psychologique_suicides_survenus_en_prison