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L’American Psychiatric Association (APA) a rendu publique, sur son site internet, une version préliminaire des critères diagnostiques pour la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), communément appelé DSM (DSM-V). Ce manuel constitue la référence la plus largement utilisée pour le diagnostic des troubles psychiatriques par les professionnels de santé dans plusieurs pays.

De nouvelles échelles de risque suicidaire pour les adultes et les adolescents sont ajoutées afin d’aider à identifier les personnes les plus à risque, avec pour but d’améliorer les interventions pour un large éventail de troubles mentaux; les échelles incluent des critères basés sur les recherches tels que le comportement impulsif et l’abus d’alcool chez les adolescents.

Voir aussi l’article sur ce sujet paru dans le huffington post:

Le nouveau guide, publié en mai, met davantage l’accent sur les idées et les comportements suicidaires en tant que question transversale des troubles mentaux et introduit de nouvelles façons d’interpréter et de réagir à ces deux types de comportements.

Tout d’abord, les chapitres du DSM-5 identifient désormais les caractéristiques particulières qui rendent les personnes plus vulnérables au suicide. Ce risque est spécifiquement reconnu dans des diagnostics allant de l’anorexie mentale à la schizophrénie en passant par l’état de stress post-traumatique, ce qui reflète la recherche qui a montré que le risque élevé n’est pas seulement un problème lié aux troubles dépressifs ou aux troubles de la personnalité. Par exemple, le texte indique que des taux de suicide de 12 pour 100 000 par an sont rapportés dans le cas de l’anorexie et que l’évaluation complète des personnes présentant ce diagnostic devrait inclure une évaluation des idées et des comportements liés au suicide. En attirant l’attention sur les tendances suicidaires associées à un éventail de diagnostics, le DSM-5 aide les cliniciens à fournir les meilleurs soins aux patients – et à sauver des vies.

En outre, une nouvelle partie du manuel, la section III, comprend plusieurs outils d’évaluation destinés à aider les cliniciens à évaluer les patients de manière cohérente et complète. Ces mesures transversales des symptômes ciblent des fonctions mentales plus générales ainsi que des mesures de gravité spécifiques à un trouble. Elles évaluent un individu dans 13 domaines psychologiques différents, dont l’un est le suicide. Les mesures sont orientées vers les limites diagnostiques et thérapeutiques d’un concept strictement catégorique. Les symptômes, comme le comportement suicidaire, ne rentrent souvent pas précisément dans une seule catégorie.

 

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