Prévention du suicide: Interventions numériques basées sur le web et applications mobiles
Une étude JMIR a évalué un système de notification de suicidabilité numérique destiné aux jeunes, permettant une détection précoce et une réponse rapide des équipes cliniques JMIR.
Résumé
Les longs temps d’attente pour les traitements de santé mentale peuvent entraîner des retards dans la détection précoce et la gestion des idées et comportements suicidaires, qui sont cruciaux pour l’efficacité des soins de santé mentale et la prévention du suicide. L’utilisation de la technologie numérique est une solution potentielle pour l’identification rapide des jeunes présentant une suicidalité élevée.Objectif :
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’utilisation d’un système numérique de notification de la suicidalité conçu pour détecter et répondre aux besoins suicidaires dans les services de santé mentale pour les jeunes. Deuxièmement, l’étude visait à caractériser les jeunes à différents niveaux d’idées et de comportements suicidaires.Méthodes :
Des jeunes âgés de 16 à 25 ans ont rempli des évaluations multidimensionnelles à l’aide d’une plateforme numérique, recueillant des informations démographiques, cliniques, sociales, fonctionnelles et sur la suicidalité. Lorsque le score de suicidalité dépassait un seuil prédéterminé, établi en fonction de l’expertise clinique et des politiques de service, un algorithme à base de règles configuré au sein de la plateforme générait immédiatement une alerte pour les cliniciens traitants. Les actions cliniques ultérieures et les temps de réponse ont été analysés.Résultats :
Au total, 2021 personnes ont participé, dont 266 (11 %) ont déclenché une ou plusieurs notifications d’idées et de comportements suicidaires élevés. Sur les 292 notifications générées, 76 % (222/292) ont été résolues, avec un temps de réponse médian de 1,9 (intervalle 0-50,8) jours. Les actions cliniques entreprises pour traiter la suicidalité comprenaient la création de plans de sécurité (60%, 134/222), des contrôles de sécurité (18%, 39/222), une thérapie psychologique (8%, 17/222), un transfert vers un autre service (3%, 8/222) et la prise de nouveaux rendez-vous (2%, 4/222). Les jeunes présentant des niveaux élevés de suicidalité étaient plus susceptibles de présenter des symptômes plus graves et comorbides, y compris un faible engagement dans le travail ou l’éducation, une psychopathologie hétérogène, une toxicomanie et des maladies récurrentes.Conclusions :
Le système numérique de notification de la suicidalité a facilité la prise de mesures cliniques rapides en alertant les cliniciens sur les niveaux élevés d’idées et de comportements suicidaires détectés chez les jeunes. En outre, l’évaluation multidimensionnelle a révélé des symptômes complexes et comorbides chez les jeunes présentant une suicidalité élevée. En accélérant et en personnalisant les soins pour ceux qui présentent une suicidalité élevée, le système de notification numérique peut jouer un rôle essentiel dans la prévention d’une progression rapide des symptômes et de leurs effets néfastes sur la santé mentale des jeunes.
Par ailleurs, un examen exploratoire a recensé diverses applications et plateformes web proposant des outils de coping, des modules psychoéducatifs et des contacts d’urgence pour réduire le risque suicidaire PMC.
Résumé
Le suicide est un grave problème de santé publique, en particulier chez les adultes. Les facteurs de risque de suicide comprennent la présence de troubles mentaux, des antécédents de tentatives de suicide, la consommation de substances ou d’alcool et le manque de soutien social. L’impact du risque de suicide comprend la perte psychologique, ainsi que le traumatisme et le stress émotionnel qui peuvent être ressentis par les familles et les communautés touchées. Les interventions numériques sont apparues comme une alternative prometteuse pour la prévention du risque de suicide. Les recherches antérieures se sont concentrées sur les résultats de divers modèles, qui n’ont pas fourni d’informations claires sur l’intervention afin d’éclairer la mise en œuvre de l’intervention.Cette étude vise à décrire une intervention numérique destinée à réduire le risque de comportement suicidaire chez les adultes. La conception utilisée dans cette étude est celle d’une revue de la portée. Les auteurs ont effectué une recherche documentaire dans les bases de données Scopus, PubMed et CINAHL. Les critères d’inclusion dans cette étude étaient les articles traitant des interventions numériques visant à prévenir le risque de suicide dans les populations adultes, en langue anglaise, en texte intégral, de conception ECR ou quasi-expérimentale, et de période de publication des 10 dernières années (2014-2024). Les principaux mots-clés utilisés dans la recherche d’articles étaient prévention du suicide, intervention numérique et adultes. L’extraction des données s’est faite à l’aide d’un tableau manuel et l’analyse des données a été qualitative et descriptive, avec une approche par le contenu.
Les résultats ont montré qu’il y avait 9 articles qui traitaient des interventions numériques pour réduire le risque de suicide chez les adultes. Les différents types d’interventions numériques utilisés étaient des applications pour smartphone, des modules d’apprentissage en ligne et des interventions basées sur des jeux. Ces interventions offrent un potentiel significatif pour réduire le risque de comportement suicidaire chez les adultes. Les interventions numériques ont un rôle important à jouer dans la réduction du risque de comportement suicidaire chez les adultes en prenant en compte les aspects d’adéquation aux besoins individuels et de compréhension de la culture numérique. Ensuite, le développement des services de santé mentale et des politiques de santé publique présentés doit se faire avec la collaboration des parties prenantes dans les efforts de prévention du suicide.
Mots-clés : adultes, intervention numérique, risque de suicide, prévention du suicide
Surveillance et interventions sur les réseaux sociaux
Dans la même idée, un programme de l’Université de l’Oregon surveille l’activité des jeunes sur les réseaux sociaux et a permis de prévenir plus de 150 tentatives de suicide en cinq ans OHSU News.
ou citons des partenariats entre plateformes sociales et services de santé visent à intégrer des algorithmes de détection et des ressources d’intervention directe au sein des applications pour réduire les délais de prise en charge Association Psychanalytique Américaine.
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