Pr Jean Louis TERRA (2008) Prévention et prise en charge des suicidants

Prévention et prise en charge des suicidants

-> Pour revoir les fondamentaux de la formation prévention du suicide du Pr JL TERRA

Une conférence du cycle « Le suicide en face » donnée en 2008 par Jean-Louis Terra, psychiatre.

Pourquoi les hommes se tuent-ils plus que les femmes ? Les jeunes moins que les vieux ? Les urbains plus que les ruraux ? Et l’été plus que l’hiver ? Le lundi plus que le dimanche ? La France se distingue par son taux élevé de suicides: 11 000 chaque année contre 5 000 morts sur la route. Certains âges, certaines catégories socioprofessionnelles, certains lieux de vie sont plus soumis que d’autres à la tentation du suicide. Comment comprendre ces phénomènes ? Comment prévenir la tentation du suicide et prendre en charge les suicidants ?En coproduction avec la Cité de la santé, ce cycle a été proposé à l’occasion de l’exposition sur le suicide présentée en novembre 2007.

Intervenir en situation de crise suicidaire: L’entrevue clinique

Intervenir… : L’entrevue clinique

Une mise en situation montrant une intervenante qui reçoit un homme en situation de crise suicidaire. Cette vidéo est tirée du projet Intervenir en situation de crise suicidaire produit par le CCDMD en 2008.

Christian Lafleur, Dominique Seguin (2008) Intervenir en situation de crise suicidaire: L’entrevue clinique

 

Pour visionner et télécharger l’intégralité des vidéos/supports pédagogiques (entretien puis séquences de supervision de l’intervenante sur les erreurs à ne pas commettre), c’est ICI

INVENTAIRE DES IDEES POSITIVES ET NEGATIVES ENVERS LE SUICIDE (PANSI)

INVENTAIRE DES IDEES POSITIVES ET NEGATIVES ENVERS LE SUICIDE (PANSI), (POSITIVE AND NEGATIVE SUICIDE IDEATION INVENTORY PANSI), 1998

AUTEURS : Augustine Osman, Beverly A. Kopper, Francisco X. Barrios et Peter M. Gutierrez

OBJECTIF : Mesurer les pensées positives et négatives concernant le suicide.

DESCRIPTION : Cet instrument de 14 items est conçu pour mesurer les idées sur le suicide. Le PANSI comporte deux sous-échelles : les idées positives (PI ou « positive ideation » : items 2, 6, 8, 12, 13 et 14), qui sont des pensées qui servent de tampon contre la possibilité de suicide ou de comportements parasuicidaires, et les idées négatives (NI ou « negative ideation » : items 1, 3, 4, 5, 7, 9, 10 et 11), qui sont des pensées sur le fait de se suicider.

L’hypothèse clinique du PANSI est que de nombreuses pensées négatives associées à peu de pensées positives présentent un risque de suicide. Le PANSI a été développé à partir d’un ensemble de 165 items évalués pour leur validité de contenu et finalement réduits à 20 items, qui ont été soumis à une recherche psychométrique plus rigoureuse sur la validité de construction et la structure factorielle. Ces recherches ont abouti à la version finale de 14 items. Elle a été conçue pour être utilisée avec de jeunes adultes, y compris des jeunes à la fin de l’adolescence.

NORMES : Pour un échantillon d’étudiants, le score moyen de la sous échelle PI était de 4,0 (écart-type = 0,6) pour un échantillon de 84 hommes et de 3,9 (écart-type = 0,7) pour un échantillon de 202 femmes. La moyenne de la sous-échelle NI était de 1,2 (écart-type = 0,5) pour les femmes et de 1,9 (écart-type=0,4) pour les hommes. Il ne semble pas y avoir de différences entre les sexes.

COTATION : Les scores de PI et de NI sont la somme des scores des items, divisée par le nombre d’items. Les scores vont de 1 à 5, les scores les plus élevés indiquant davantage d’idées positives et négatives de suicide sur les sous-échelles respectives.

FIABILITÉ : la fiabilité du NI est très bonne, avec des coefficients de cohérence interne de 0,9l et 0,93 pour des échantillons d’étudiants de l’enseignement supérieur. L’échelle PI présente une bonne fiabilité test-retest, avec des coefficients de cohérence de 0,80 et 0,81.

VALIDITÉ : La validité du PANSI est très bonne. La validité concomitante est démontrée par la corrélation négative des scores de PI avec d’autres mesures du suicide et la corrélation positive des scores du NI. En outre, les scores des deux sous-échelles ont été associés à des mesures du désespoir, de la dépression et de la détresse psychologique générale. La version finale de 14 items du PANSI a été étayée par une analyse factorielle, et les scores NI et PI sont négativement corrélés (r : -.51) avec d’autres mesures du suicide.

RÉFÉRENCE PRIMAIRE ; Osman, A., Gutierrez, Kopper, B. A., Barrios, F. X., et Chiros, C. E. (1998). The Positive and Negative Suicide Ideation Inventory : Development and validation. Psychological Reports.

« Nous avons mené deux études pour développer et valider une brève mesure d’auto-évaluation de la fréquence des pensées positives et négatives liées au comportement suicidaire. Les items de cette nouvelle mesure, l’inventaire des idées suicidaires positives et négatives, ont été générés par des étudiants de premier cycle. Dans l’étude 1, nous avons administré une version de 20 items de l’inventaire à 150 étudiants et 300 étudiantes et avons effectué une analyse factorielle exploratoire de l’axe principal avec rotation varimax. Deux facteurs, l’idéation positive et l’idéation négative, ont été retenus. Dans l’étude 2, nous avons effectué une analyse factorielle confirmatoire pour valider l’adéquation du modèle à un facteur et du modèle oblique à deux facteurs aux données d’un autre échantillon de 84 hommes et 202 femmes. Le modèle oblique à deux facteurs a fourni une excellente adéquation aux données de l’échantillon. Nous avons également examiné les preuves préliminaires de la validité concurrente et prédictive. Dans l’ensemble, ces résultats suggèrent que l’inventaire est une mesure d’auto-évaluation bien développée pour évaluer la fréquence des pensées positives et négatives liées au comportement suicidaire.. »

DISPONIBILITÉ : Augustine Osman, Ph.D., Department of Psychology, University of Northem Iowa, Cedar Falls, IA 50614-0505.

INVENTAIRE DES IDEES POSITIVES ET NEGATIVES ENVERS LE SUICIDE (PANSI)

Monique SEGUIN (2014) Peut-on faire dévier les trajectoires suicidaires? Monique Seguin at TEDxGatineau

Monique SEGUIN (2014, at TEDxGatineau) Peut-on faire dévier les trajectoires suicidaires?

Docteure en psychologie, Monique Séguin est professeure au département de psychologie et psychoéducation de l’Université du Québec en Outaouais.

Spécialiste de renommée mondiale en prévention du suicide et les personnes endeuillées, Monique Séguin a reçu le titre de ‘Professeur émérite’ lors de la cérémonie de la Collation des grades à Gatineau, le mercredi 1er novembre 2023, à l’auditorium du pavillon Lucien-Brault. Le titre de ‘Professeur émérite’, la plus prestigieuse distinction octroyée par l’Université à ses professeures et professeurs, vise à reconnaître le mérite supérieur d’une personne du corps professoral dont la contribution a été marquée par un haut degré d’excellence

« Merci beaucoup pour ce prix qui m’honore et j’en suis ravie. Un prix qui souligne 30 années de carrière, 30 années d’enseignement, de recherche, de travail à la collectivité. Trente années durant lesquelles toutes sortes d’images me viennent en tête. Des images d’étudiants avec lesquels j’ai travaillé, des étudiants comme vous, dont certains maintenant sont professeurs, de collègues avec qui j’ai travaillé et qui sont devenus avec le temps des amis et qui ont rendu cette vie passionnante. »

Monique Seguin est chercheure au Groupe McGill d’études sur le suicide, et chercheure au Réseau québécois de recherche sur le suicide, la dépression et les troubles associés. Elle s’intéresse aux trajectoires de vie de personnes suicidaires. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur la crise suicidaire. Elle a été invitée en tant qu’experte à une conférence de consensus sur la crise suicidaire dirigée par la Fédération Française de Psychiatrie. À la demande de la Direction Générale de la Santé en France, elle a formé un réseau de formateurs à l’intervention de crise suicidaire. Elle s’intéresse également au deuil à la suite d’un suicide, et a développé une expertise en postvention en milieu scolaire qui a fait un consensus auprès des intervenants du Québec. Une communauté de pratiques en regard des interventions suite au deuil par suicide est née au Québec en est issue. Monique Séguin a reçu le Prix de la recherche décerné par l’Association Canadienne pour la Prévention du Suicide, et un prix d’excellence de l’Association Québécoise de Prévention du Suicide, en reconnaissance de ses travaux de recherche sur le suicide. Son message, « Nous connaissons tous, de près ou de loin, une personne qui a pu avoir des conduites suicidaires. C’est la raison pour laquelle il me semble important de sensibiliser la population au fait que le suicide est un problème social. La réponse qui permettrait de diminuer la souffrance de ceux qui pensent au suicide doit venir de chacun d’entre nous, car la prévention du suicide, ça nous concerne tous. »

 

JL TERRA (2019) « Postvention : soutenir, accompagner et intervenir après un suicide »

« Postvention : soutenir, accompagner et intervenir après un suicide »

Colloque organisé au Centre Culturel et de la Vie Associative à Villeurbanne le 12 février 2019
présenté par Anne-Fleur Perez avec des interventions de Mathieu Lustman, Nathalie Prieto, Katia Chapoutier, Juliette Grison-Curinier, Hélène Sorin, Annie Vernat , Christian Dubois et Jean-Louis Terra

iCAP Université Claude Bernard Lyon 1

La conférence compléte:

Pr JL TERRA (2014) l’intervention de crise suicidaire: pour un brevet de secourisme psychique

La prévention du suicide : Pourquoi s’engager ? Et Comment ?

La Prévention à l’épreuve du suicide : 20 ans d’observation, de réflexion, d’action 18ème Journée Nationale pour la Prévention du Suicide 2014 13ème Journées d’Études Coordination Territoriale de la Vienne du Plan Régional de Santé Prévention du Suicide et de la Dépression – Promotion de la Santé Mentale Mardi 28 janvier 2014 – Salle La Hune – Saint-Benoit

Le sujet du suicide n’est pas facile à aborder. Et c’est bien là le problème. «Car ne pas en parler peut tuer, et en parler peut sauver…» Celui qui lance cette phrase, aussi simple peut elle paraître, est le professeur Jean-Louis Terra. Psychiatre, professeur de psychiatrie à l’université Claude-Bernard de Lyon, il est un des grands spécialistes de la question en France. I

4 % de suicides ont lieu pendant la période d’hospitalisation et 10 à 15 % dans les quatre semaines qui suivent l’hospitalisation.

«Bien évaluer l’urgence suicidaire est primordial. Et pour cela, il faut poser clairement la question. Quand une personne parle de suicide, il ne faut pas lui dire : “Oublie cela et viens boire un coup”. Il faut prendre le temps de l’écouter et poser ouvertement la question sur le suicide, conseille le professeur Terra. C’est un cadeau social que de poser la question sans trembler».

Le sujet se veut riche, habillé encore de nombreuses zones d’interrogations. «Et le suicide diminue en France», fait remarquer le professeur Terra, dont l’intervention concerne aussi la prise en charge de l’entourage de la personne qui s’est suicidée et ceux qui découvrent la personne suicidée. «Mon but est d’essayer d’apporter quelques améliorations dans les différentes prises en charge.»

Cependant, le sujet reste tabou. «Effrayant», préfère dire le professeur Terra. Pour autant, ce dernier aime à parler de Syndicat d’initiative thérapeutique, d’agence d’avenir pour évoquer ceux qui prennent en charge les personnes en proie au suicide. Une manière de dire qu’il faut être avant tout à l’écoute…

Pr Jean-Louis Terra (2017) Les changements induits par les formations qui favorisent la pérennisation de la prévention du suicide

Pr Jean-Louis Terra (2017) Les changements induits par les formations qui favorisent la pérennisation de la prévention du suicide

2ème congrès de la FTSLU Fédération Trauma Suicide Liaison Urgence
Evaluer pour agir – Comment améliorer et transmettre nos pratiques des urgences psychiatriques du 20 au 23 mars 2017 – Maison de la Région, Place Gabriel Hocquard, Metz

Pr TERRA (2000) : LE SUICIDE, LES MALADIES MENTALES ET LES DÉPRESSIONS

La psychiatrie a connu de 1950 à l’an 2000 des transformations considérables. Quelles en sont les conséquences sur les conceptions et les pratiques actuelles de soins des maladies mentales et des dépressions ? Ce sera le thème de la première partie de la conférence donnée par J. GUYOTAT. Après un bref rappel historique, sera abordée l’influence de la psychanalyse sur la psychiatrie, celle de la psychopharmacologie, celle de l’articulation des psychothérapies et chimiothérapies, notamment dans les dépressions. La deuxième partie présentée par J.L. TERRA sera consacrée à une réflexion prédictive à propos de la schizophrénie, la maladie dépressive, et le suicide comme complication commune. Ces maladies entraînent souvent de lourdes conséquences sociales, presque aussi importantes que la sévérité des symptômes. L’intensité de la souffrance psychique, le désespoir, le sentiment d’inutilité, peuvent conduire vers l’idéation suicidaire et sa concrétisation par un passage à l’acte. Prévenir ce phénomène représentant dans notre pays, plus de 11000 décès chaque année, fait maintenant partie des priorités de santé publique. Améliorer la prise en charge des maladies mentales est une des stratégies les plus efficaces pour atteindre un tel objectif, à condition de bien connaître la trajectoire de vie de ceux qui en souffrent et les points critiques de leur existence.

Jean Guyotat. UTLS. (2000, 13 mars). Les maladies mentales et les dépressions , in Perspectives sur les maladies. [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/34187.

Thomas Joiner: « pourquoi les gens meurents par suicide? »

Dr Thomas Joiner

Le Dr Joiner était l’invité de la célébre émission américaine « Dr Phill » où il a pu exposer les grandes lignes de sa théorie interpersonelle du suicide ». (voir sa video vostfr).

La théorie interpersonnelle du suicide, de Thomas Joiner, tente d’expliquer pourquoi les individus adoptent un comportement suicidaire et d’identifier les individus à risque. Développée par Thomas Joiner et exposée dans « Why People Die By Suicide », cette théorie se compose de trois éléments qui, ensemble, conduisent à des tentatives de suicide. Selon la théorie, la présence simultanée d’un sentiment d’appartenance contrarié et d’un sentiment d’être un fardeau produit le désir de suicide. Bien que le désir de suicide soit nécessaire, il n’entraîne pas à lui seul la mort par suicide. Joiner affirme plutôt qu’il faut aussi avoir acquis la capacité (c’est-à-dire l’aptitude acquise) de surmonter sa peur naturelle de la mort.

Un certain nombre de facteurs de risque ont été associés au comportement suicidaire, et il existe de nombreuses théories du suicide qui intègrent ces facteurs de risque établis, mais peu sont capables d’expliquer tous les phénomènes associés au comportement suicidaire comme le fait la théorie interpersonnelle du suicide.
Une revue systématique de 66 études utilisant la théorie interpersonnelle du suicide a montré que l’effet de la perception d’être un fardeau sur les idées de suicide était la relation la plus testée et la mieux étayée.

L’émission « Dr Phil » a traité à de nombreuses reprises la question du suicide!

Le suicide est la dixième cause de décès en Amérique. En fait, 121 personnes, de tous âges et de toutes classes économiques, se suicident chaque jour aux États-Unis. Selon la National Suicide Prevention Lifeline, il existe des signes communs qui permettent de déterminer si vous ou une personne que vous connaissez risquez de se suicider. Découvrez les signes avant-coureurs et ce que vous pouvez faire pour aider une personne qui envisage de commettre cet acte fatal.

Les 5 signes avant-coureurs les plus courants du suicide

1. Tentative d’automutilation ou d’automutilation: Menacer de se blesser ou de se tuer ou parler de vouloir se blesser ou se tuer, Chercher à se tuer en ayant accès à des armes à feu, à des pilules ou à d’autres moyens.

2. Sentiments extrêmes de perte ou de désespoir: Parler ou écrire à propos de la mort, du décès ou du suicide, alors que ces actions ne sont pas habituelles pour la personne; Se sentir pris au piège, comme s’il n’y avait pas d’issue.; Ne pas voir de raison de vivre ou ne pas avoir de but dans la vie
Se sent comme un fardeau pour les autres

3. Changements d’humeur et de comportement inhabituels: Sentiment de rage ou de colère incontrôlée, ou désir de vengeance; Agir de manière imprudente ou s’engager dans des activités risquées, apparemment sans réfléchir; Augmentation de la consommation d’alcool ou de drogues; Sautes d’humeur extrêmes

4. S’isoler: Se retirer des amis, de la famille et de la société; Sentiment d’anxiété, d’agitation ou d’incapacité à dormir, ou sommeil permanent

5. Mettre de l’ordre dans ses affaires: Appeler des amis ou des membres de la famille pour leur dire au revoir; Régler les derniers détails; Modifier son testament

5 choses à faire si vous voyez des signes avant-coureurs

1. Prenez la personne au sérieux et réalisez qu’elle ne plaisante pas, mais qu’elle vous fait part de ses projets.

2. Appelez le 15.

3. Si le danger est imminent, demandez de l’aide en appelant une ligne d’urgence pour le suicide, comme 3114, le numéro national de prevention du suicide.

4. Encouragez la personne à chercher une aide psychologique,

5. N’abandonnez pas la personne. Prenez constamment de ses nouvelles. Faites-lui savoir que vous voulez qu’elle soit en sécurité et en bonne santé, et qu’un traitement professionnel est le meilleur moyen d’y parvenir.

Les adolescents:

L’augmentation récente du nombre de suicides chez les adolescents inquiète les parents et les éducateurs. Votre proche est-il en danger ? Dr. Phil fait la lumière sur les mythes les plus répandus.

  • Le suicide survient toujours sans aucun signe avant-coureur.
  • Une fois qu’une personne a décidé de se suicider, il n’y a rien que vous puissiez faire pour l’en empêcher.
  • Le suicide ne frappe que les personnes d’un certain sexe, d’une certaine race, d’une certaine situation financière, d’un certain âge, etc.
  • Les personnes qui ont tenté de se suicider et qui ont survécu ne tenteront plus de se suicider.
  • Les personnes qui tentent de se suicider sont folles.
  • Les personnes qui tentent de se suicider sont faibles.
  • Il ne faut jamais demander à une personne suicidaire si elle pense au suicide, car le fait d’en parler lui en donne l’idée.
  • Les jeunes ne pensent jamais au suicide parce qu’ils ont toute la vie devant eux.
  • Il y a peu de corrélation entre l’abus d’alcool ou de drogues et le suicide.
  • Les personnes suicidaires ne cherchent pas d’aide.
  • Seuls les enfants déprimés tentent de se suicider.
  • Dire à quelqu’un de se remonter le moral l’aide généralement.
  • Il est préférable de garder secrets les sentiments suicidaires d’une personne.
  • Si la personne a promis de demander de l’aide, votre travail est terminé.

    Pr Jean Louis TERRA (2017) Suicide, idées reçues

    À l’occasion des 22èmes Journées nationales de prévention du suicide, le Professeur Jean-Louis Terra bouscule nos idées reçues ! Jean-Louis Terra est psychiatre, professeur de psychiatrie et responsable du Centre de Prévention du Suicide de Lyon. Interview complète également disponible en #replay : bit.ly/2iYPvQa ► STOP SUICIDE tous les jours de 15h à 23h au 04 72 70 95 10 https://www.ilya1espoir.com 

    Pour écouter l’Interview complète (ESSENTIEL Radio, sept 2017) :

     L’interview sur soundcloud:  https://soundcloud.com/essentiel-radio/l-actuparles-la-mort-dans-l-ame