Se former à la prevention du suicide: Evaluer et gérer le risque suicidaire (Psychwire, VOST)

Apprenez à évaluer et à gérer avec confiance et compétence les niveaux de risque de suicide d’un client ou d’un patient grâce à ce cours en ligne de quatre semaines, très pratique et absorbant. Développé par des maîtres formateurs et des experts ayant une expérience vécue dans le domaine du suicide, AMSR (Assessing and Managing Suicide Risk) aide à  » alléger le fardeau  » des praticiens de la santé mentale très occupés lorsqu’ils travaillent avec des clients présentant un risque de suicide.

Votre parcours d’apprentissage vous apprend pas à pas à reconnaître les signes avant-coureurs du suicide, à réagir avec compassion et de manière appropriée à ces signes, et vous fournit les compétences et les interventions nécessaires pour élaborer un plan de gestion de la prévention du suicide efficace et collaboratif avec vos clients.

L’AMSR offre aux praticiens de la santé et de la santé mentale un cadre structuré utilisant des interventions et des stratégies fondées sur la recherche qui sont faciles à apprendre et à appliquer.

Objectifs du cours

  • Développer les compétences de base nécessaires à l’évaluation et à la gestion du risque suicidaire
  • Apprendre les facteurs de risque et les signes impliqués dans le risque de suicide
  • Apprendre efficacement à recueillir des informations auprès de votre client ou patient afin de formuler une évaluation du risque
  • Apprendre à poser des questions directes sur le suicide
  • Connaître les dilemmes courants associés au risque de suicide
  • Acquérir des connaissances sur la sécurité disponible et les options de traitement fondées sur des preuves
  • Apprendre à développer un plan puissant et efficace en collaboration avec vos clients ou patients afin de minimiser le risque de suicide.

https://psychwire.com/zsi/zsi-amsr

Sally Spencer Thomas: Arrêter le suicide avec une histoire (TEDxCrestmoorParkWomen) (VOSTFR)

Le Dr Sally Spencer-Thomas aborde les questions de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale sous différents angles. Psychologue clinicienne. Défenseur de la santé mentale. Membre du corps enseignant. Chercheuse. Et survivante d’un suicide.

Elle a acquis une réputation internationale en tant qu’entrepreneuse et innovatrice dans le domaine du changement social. Au fil de son parcours, elle a contribué à la mise en place de nombreuses initiatives de grande envergure visant à combler les lacunes en matière de santé mentale, notamment Man Therapy ( www.ManTherapy.org ) et National Action Alliance for Suicide Prevention (Alliance nationale pour la prévention du suicide).

Elle a occupé des fonctions de direction au sein de l’Association internationale de prévention du suicide, de l’Association américaine de suicidologie, de la National Suicide Prevention Lifeline, de United Suicide Survivors International et de la Carson J Spencer Foundation. En 2016, elle a été invitée à s’exprimer à la Maison Blanche sur la santé mentale des hommes.

Elle a reçu de nombreux prix pour ses activités de plaidoyer, notamment le prix Farberow 2015 de l’Association internationale de prévention du suicide, le prix du survivant de l’année 2014 de l’Association américaine de suicidologie, le prix Impact Honors 2014 de l’Association des handicaps invisibles et le prix Alumni Master Scholar 2012 de l’Université de Denver.

Elle a obtenu un diplôme de premier cycle en psychologie et en arts plastiques au Bowdoin College, un master en gestion des organisations à but non lucratif à l’université Regis et un doctorat en psychologie clinique à l’université de Denver.

Sa conference TED Talk (VOST)

Le Dr Sally Spencer-Thomas connaît de première main les défis et la stigmatisation auxquels nous sommes confrontés en matière de prévention du suicide et de santé mentale. Les histoires sont au cœur de tous les mouvements sociaux. Le changement est possible lorsque nous racontons nos histoires. Dans ce discours TEDx profondément émouvant et personnel, le Dr. Sally nous invite à la rejoindre dans un voyage de justice sociale et nous montre comment faire évoluer la culture des préjugés et de la discrimination que nous connaissons actuellement vers une culture de l’autonomisation et de la dignité, une histoire à la fois.
En tant que psychologue clinicienne, conférencière internationale inspirante, entrepreneure d’impact et survivante d’une perte par suicide, le Dr Spencer-Thomas voit les questions de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale sous de nombreux angles. Le Dr Spencer-Thomas a été amenée à travailler dans le domaine de la prévention du suicide après que son jeune frère, un entrepreneur de Denver, se soit suicidé à la suite d’une lutte difficile contre la maladie bipolaire.

Connue au niveau national et international comme une innovatrice en matière de changement social, Mme Spencer-Thomas a aidé à lancer de nombreuses initiatives à grande échelle visant à combler les lacunes en matière de santé mentale, notamment la campagne primée Man Therapy (un programme utilisant l’humour pour inciter les hommes à s’intéresser à la santé mentale) et le premier programme national complet sur le lieu de travail conçu pour aider les employeurs à prévenir, à intervenir et à gérer avec succès les crises liées au suicide. Cet exposé a été présenté lors d’un événement TEDx utilisant le format de la conférence TED, mais organisé de manière indépendante par une communauté locale.

Video VOST: Dr Thomas Joiner (université d’Harvard) évoque la prévention du suicide

La théorie interpersonnelle du suicide, de Thomas Joiner, tente d’expliquer pourquoi les individus adoptent un comportement suicidaire et d’identifier les individus à risque. Développée par Thomas Joiner et exposée dans Why People Die By Suicide, cette théorie se compose de trois éléments qui, ensemble, conduisent à des tentatives de suicide. Selon la théorie, la présence simultanée d’un sentiment d’appartenance contrarié et d’un sentiment d’être un fardeau produit le désir de suicide. Bien que le désir de suicide soit nécessaire, il n’entraîne pas à lui seul la mort par suicide. Joiner affirme plutôt qu’il faut aussi avoir acquis la capacité (c’est-à-dire l’aptitude acquise) de surmonter sa peur naturelle de la mort.

Un certain nombre de facteurs de risque ont été associés au comportement suicidaire, et il existe de nombreuses théories du suicide qui intègrent ces facteurs de risque établis, mais peu sont capables d’expliquer tous les phénomènes associés au comportement suicidaire comme le fait la théorie interpersonnelle du suicide.
Un autre point fort de cette théorie réside dans sa capacité à être testée empiriquement. Elle est construite de manière à pouvoir être réfutée. Un certain nombre d’études ont apporté un soutien au moins partiel à la théorie interpersonnelle du suicide. Plus précisément, une revue systématique de 66 études utilisant la théorie interpersonnelle du suicide a montré que l’effet de la charge perçue sur les idées de suicide était la relation la plus testée et la mieux étayée. Les autres prédictions de la théorie, en particulier en ce qui concerne les effets d’interaction critiques, sont moins bien étayées.

Désir de suicide
Appartenance contrariée
L’appartenance, c’est-à-dire le fait de se sentir accepté par les autres, est considérée comme un besoin fondamental, essentiel à la santé psychologique et au bien-être d’un individu. Il a été démontré que l’augmentation des liens sociaux – un concept lié à l’appartenance – réduisait le risque de suicide. Plus précisément, le fait d’être marié, d’avoir des enfants et d’avoir plus d’amis est associé à un risque plus faible de comportement suicidaire, Par exemple, les taux de suicide ont été plus faibles les dimanches du Super Bowl que les autres dimanches, et l’on pense que le lien social qui se crée lorsqu’on est fan d’une équipe sportive accroît le sentiment d’appartenance. En revanche, les personnes qui se suicident font souvent état d’un isolement social avant leur décès.

Se sentir comme un fardeau
C’est la croyance que l’on est un fardeau pour les autres ou la société. Joiner décrit la charge perçue comme la croyance que « ma mort vaut plus que ma vie ». Le chômage, les problèmes médicaux ou de santé et l’incarcération sont des exemples de situations dans lesquelles une personne peut avoir l’impression d’être une charge pour les autres. Il est important de noter que la charge est « perçue » et qu’il s’agit souvent d’une croyance erronée. Selon la théorie, l’appartenance contrariée et la lourdeur perçue constituent ensemble le désir de suicide.

Capacité acquise
Joiner parle de capacité « acquise » parce qu’il ne s’agit pas d’une capacité avec laquelle les humains sont nés. Au contraire, cette capacité à adopter des comportements suicidaires ne s’acquiert qu’au fil des expériences de la vie. La peur de la mort est un instinct naturel et puissant. Selon cette théorie, la peur de la mort est affaiblie lorsqu’une personne est exposée à la douleur physique ou à des expériences de vie provocantes, car ces expériences conduisent souvent à l’absence de peur et à l’insensibilité à la douleur. Ces expériences peuvent être un traumatisme dans l’enfance, le fait d’être témoin d’un événement traumatisant, de souffrir d’une maladie grave ou de s’automutiler.

On pense que ces comportements entraînent une désensibilisation aux stimuli douloureux et augmentent la capacité d’une personne à adopter des comportements suicidaires. Cette composante est importante pour identifier les personnes susceptibles de faire une tentative de suicide ou de mourir par suicide. Par exemple, certaines professions (soldats, chirurgiens et policiers) sont exposées à la douleur physique ou à des expériences provocantes.

Implications
Une étude d’enquête portant sur une vaste cohorte basée sur la population soutient la théorie interpersonnelle dans la mesure où l’interaction entre l’appartenance contrariée et le fardeau perçu prédit l’idéation suicidaire, et l’idéation suicidaire et la capacité prédisent les plans de tentative de suicide et les tentatives effectives.

La théorie interpersonnelle du suicide identifie les facteurs que les cliniciens devraient évaluer pour détecter un risque accru de suicide et les facteurs qui devraient être ciblés dans la prévention et le traitement.

La théorie interpersonnelle du suicide de Thomas Joiner

« Le comportement suicidaire est un problème majeur dans le monde entier et, en même temps, il a reçu relativement peu d’attention empirique.Ce manque relatif d’attention empirique peut être dû en partie à l’absence relative de développement théorique concernant le comportement suicidaire. Ce document présente la théorie interpersonnelle du comportement suicidaire. Nous proposons que la forme la plus dangereuse de désir suicidaire soit causée par la présence simultanée de deux construits interpersonnels – l’appartenance et le sentiment d’être un fardeau (et du désespoir lié à ces états) et, en outre, que la capacité de s’engager dans un comportement suicidaire est distincte du désir de s’engager dans un comportement suicidaire. Selon cette théorie, la capacité à adopter un comportement suicidaire émerge, par le biais de l’accoutumance et des processus d’opposition, en réponse  à une exposition répétée à des expériences physiquement douloureuses et/ou suscitant la peur. Dans le présent document, les hypothèses de la théorie sont définies plus précisément que dans les présentations précédentes (Joiner, 2005), dans le but d’inviter à la recherche scientifique et à  la réfutation potentielle des hypothèses de la théorie ».

Hypothèses de la théorie interpersonnelle du suicide
1 L’appartenance contrariée et la perception d’être un fardeau sont des causes proximales et suffisantes de l’idéation suicidaire passive.
2 La présence simultanée d’une appartenance contrariée et de la perception d’être un fardeau, lorsqu’ils sont perçus comme stables et immuables (c.-à-d. le désespoir à l’égard de ces états), est une cause proximale et suffisante de désir suicidaire actif.
3 La présence simultanée d’un désir suicidaire et d’une diminution de la peur de la mort est la condition dans laquelle le désir suicidaire se transforme en intention suicidaire. .
4 L’issue d’un comportement suicidaire grave (c’est-à-dire les tentatives de suicide mortelles ou presque mortelles) est plus susceptible de se produire dans le contexte suivant d’appartenance contrariée, de fardeau perçu (et de désespoir à l’égard de ces deux éléments), d’une peur réduite du suicide et d’une tolérance élevée à la douleur physique.

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Le modèle de risque du suicide de Thomas Joiner: la théorie interpersonnelle du suicide

Dans son livre « Why People Die by Suicide » (Pourquoi les gens meurent du suicide), Thomas Joiner (2006) met en avant plusieurs théories du suicide des deux siècles derniers. Sa théorie interpersonnelle et psychologique du suicide est très utile pour évaluer les risques au travail. Dans cette théorie, Joiner indique que les personnes qui se suicident n’ont pas seulement le désir de mourir mais elles ont également appris à dépasser leur instinct d’auto-préservation (voir l’image 1).

En d’autres termes, vouloir mourir, selon Joiner, est composé de deux éléments psychologiques: le sentiment d’être un poids pour les autres (perceived burdensomeness) et une déconnexion sociale de quelque chose de plus grand que soi (thwarted belongingness). Concernant le premier élément, l’accent est mis sur le terme « perception », car peu importe ce que le reste du monde voit, ce qui importe est comment la personne se voit elle-même. Souvent, la façon de penser est celle-ci: « Pour les gens qui m’aiment je serais mieux mort que vivant ». La personne suicidaire a souvent perdu le sentiment d’avoir un but. Le second élément concerne le sentiment de connexion sociale. En temps qu’être humains nous sommes liés aux autres et lorsque ces liens sont rompus ou dissous, nous souffrons d’isolement.

 

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Individuellement, chacun de ces deux éléments, n’est pas suffisant pour pousser la personne à l’acte suicidaire, mais ensemble avec une possibilité (ou de l’intrépidité), ils entraînent la personne dans un état de risque élevé de suicide. Depuis leur naissance, les êtres humains ont un fort instinct pour préserver leur propre vie. Joiner soutient qu’une série d’expériences douloureuses et difficiles au cours de la vie peut « immuniser » une personne contre la peur de la douleur et de la mort associée au suicide. Ces expériences peuvent être liées à des traumatismes et des abus, mais peuvent aussi comprendre des comportements à risque, des blessures dues au sport, ou une connaissance et une aisance avec les moyens mortels pour se suicider (ex: armes à feu, drogues mortelles). Cela explique pourquoi une précédente tentative de suicide est le meilleur indicateur d’une future tentative. Cependant, concernant les capacités du modèle, avoir vécu des expériences douloureuses et choquantes ou un attrait pour les comportements défiants la mort ne prédit pas en soi un suicide. Le risque est élevé quand les deux facteurs se croisent – quand un désir de se suicider rencontre la possibilité de le faire..

voir sur: https://www.constructionworkingminds.org/french-suicide-risk-model

JL TERRA sur FRANCE INTER (2016) De la pensée au geste, quels sont les mécanismes qui se relaient pour conduire au suicide ?

FRANCE INTER (Emission « La tête au carré », 07 septembre 2016) De la pensée au geste, quels sont les mécanismes qui se relaient pour conduire au suicide ? La problématique des questions suicidaires éclaire avec gravité notre condition d’être humain. Comment la science s’est-elle emparée de la question ?

Avec
  • Jean-Louis Terra Psychiatre, professeur de psychiatrie à l’université Lyon 1 et chef de service de psychiatrie de secteur au centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon. Responsable du Centre de prévention du suicide et de l’unité Psymobile
  • Fabrice Jollant Psychiatre au CHU de Nîmes et professeur adjoint de psychiatrie à l’université mc Gill de Montréal. Il fait de la recherche sur le suicide et la dépression.

Le suicide emporte 800 000 personnes (probablement plus) par an dans le monde soit plus que toutes les guerres, homicides et crimes réunis.

En France près de 10 500 personnes décèdent par suicide par an (soit près de trois fois plus que par accident de la circulation) et entre 176 000 et 200 000 tentatives de suicide donnent lieu à une intervention du système de soins.

A travers une grande enquête, Fabrice Jollant fait une tentative de compréhension scientifique des conduites suicidaires, pour permettre de mieux comprendre les individus vulnérables et les aider. Le psychiatre Jean-Louis Terra nous éclaire sur la reconnaissance des signaux de la crise suicidaire, et les moyen de venir en aide aux individus vulnérables.

Suicide écoute : 01 45 39 40 00

https://suicideecoute.pads.fr/

FRANCE INTER (2018) Comment prévenir le suicide des jeunes?

Mais comment prévenir efficacement leur suicide? Quels sont les comportements à surveiller ? Quels sont les outils d’alerte vraiment efficaces ? Quel suivi après une première tentative de suicide ? Comment éviter les récidives ? Quel rôle pour les familles ? Prévenir le suicide des jeunes, c’est notre thème ce matin…

Le nombre de suicide diminue en France, et celui des 15-24 ans également. Mais il reste encore trop élevé. Après les accidents de la circulation, le suicide reste la deuxième cause de mortalité chez les jeunes …

Et même si chaque suicide reste une énigme, nous essaierons de comprendre ce qui peut pousser un jeune à commettre cet acte souvent incompréhensible et culpabilisant pour les proches.

Invités :

  • Anne Revah-Lévy, pédopsychiatre, professeur de pédopsychiatrie et chef de service à l’Hôpital d’Argenteuil.
  • Michel Debout, Psychiatre, professeur de Médecine légale et Droit de la santé au CHU de Saint-Étienne et membre de l’Observatoire national du suicide
  • Pascale Dupas, présidente de l’association Suicide Ecoute.

 

« idées reçues » sur le suicide déclinées par l’AQPS, l’Association québecoise de Prévention du suicide.

Découvrez les « idées reçues » sur le suicide déclinées par l’AQPS, l’Association québecoise de Prévention du suicide.

Vous trouverez sur leur site toutes leurs « idées reçues » ainsi que la correction des réponses, très utiles en formation.  Certaines idées ou formulations sont différentes des idées reçues utilisées en France, et peuvent venir tout à fait renouveler ou compléter celles que nous utilisons…

  • « La personne qui pense au suicide est formellement décidée à mourir. »
  • « Pour que l’aide fonctionne, la personne qui pense au suicide devrait faire les démarches elle-même. »
  • « Se suicider est un signe de faiblesse ou de lâcheté. »
  • « Poser la question ou parler du suicide peut encourager le passage à l’acte. »
  • « Le suicide se produit sans avertissement. »
  • « Toute personne qui pense au suicide paraît déprimée. »
  • « Toute personne qui pense au suicide est en crise. »
  • « Les personnes qui « menacent » de se suicider veulent attirer l’attention ou manipuler les gens. »
  • « On peut aider une personne en détresse sans être un professionnel en prévention du suicide. »

A retrouver ici: https://aqps.info/mythes-realites-sur-le-suicide/

Vous y retrouverez également les différents programmes de formations en prévention suicide:

Sur la postvention: Postvention_Programme_CoupDoeil_Mai2020_AQPS.pdf

Sentinelles : https://aqps.info/grand-public-sentinelles/